Kasaï oriental/ESU : » … Monsieur l’abbé recteur, vous avez réussi, vous avez atteint vos objectifs… » dixit Professeur Kambayi Bwatshia à la clôture du 2 ème colloque de l’UOM
» Monsieur l’abbé recteur, vous avez réussi. Vous avez atteint vos objectifs. Nous avons tous écouté les différents orateurs de ce colloque [ en les citant presque tous par leurs noms]. Ils ont obscurci lumineusement mon entendement « , a déclaré le professeur émérite Jean-Richard Kambayi Bwatshia, ce samedi 25 Mai 2024 à l’occasion de la clôture des travaux du deuxième colloque international de l’Université Officielle de Mbujimayi (UOM) organisée en son honneur du 23 au 25 Mai 2024 dans la salle des fêtes de l’hôtel Métropole du Kasaï, dans la commune de la Kanshi.
Ces assises avaient pour thème principal : Kambayi Bwatshia et les questions sociales congolaises. Examens et relectures contextuelles.
La cérémonie était marquée par le discours de clôture de l’abbé recteur, la remise symbolique des brevets aux participants et la photo de famille.
» Tout d’abord, je voulais rendre grâce à Dieu et remercier les conférenciers, les participants, les bienfaiteurs, la presse ainsi que tous les organisateurs pour la qualité du travail abattu afin que ces assises atteignent les objectifs assignés « , a déclaré en luminaire le N°1 du campus de Kansele qui, par son inspiration personnelle et son ingéniosité managériale, a consacré le thème de ce deuxième colloque international à la personne et l’œuvre du professeur émérite Jean-Richard Kambayi Bwatshia, digne fils du Kasaï oriental.
» Ce professeur d’universités n’est pas un charlatan c’est-à-dire un universitaire aux diplômes infeconds et nuisibles, incapable de rayonner au delà des auditoires remplis d’étudiants analphabètes. Comme ce colloque nous a permis de le constater, l’œuvre de Kambayi Bwatshia est immense. Il continue à travailler à un âge où certains se sont déjà imposés et le droit et le devoir de la paresse « , a fait remarquer l’abbé professeur Cibaka Cikongo.
Selon lui, le secret de l’écrivain, du chercheur, de l’enseignant, de l’historien, de l’essayiste, du philosophe, du gestionnaire, … Kambayi Bwatshia n’est rien d’autre que la sociologie de la banalité, c’est-à-dire l’aptitude à voir les problèmes du monde et à entendre ses cris de détresse à partir de petites pièces du puzzle qui constituent le tissu de l’histoire de l’humanité.
» En fait, Kambayi Bwatshia n’est pas un homme d’exception que la nature a doté des pouvoirs intellectuels extraordinaire. Mais un homme qui s’est soumis à la discipline d’être attentif au monde dans le déroulement et le dévoilement de ses événements ordinaires « , a-t-il souligné ajoutant que les conférences suivies tout au long de ce rendez-vous scientifique ont permis à beaucoup des personnes de découvrir une partie de l’immense œuvre écrite de Kambayi Bwatshia.
Pour que cette œuvre survive et qu’il y a ait accès des générations actuelles et futures, le recteur de l’UOM propose au centre de recherche sur l’histoire de mentalités et l’anthropologie juridique EUGOMONIA à unir nos efforts pour préparer et initier l’édition critique de ses œuvres dont les dizaines des articles ne sont pas retrouvées par l’auteur craignant de les perdre définitivement.
» Si Dieu le veut, en 2025, l’université officielle de Mbujimayi installée dans son nouveau cadre célébrera son troisième colloque international. Nous en communiquerons le thème et le calendrier d’ici décembre 2024. En attendant, je vais suspendre et non pas clôturer le colloque sur Kambayi Bwatshia et les questions sociales congolaises. Examens critiques et relectures contextuelles, car la clôture n’aura lieu qu’avec la publication et le vernissage des actes « , a annoncé le recteur de l’UOM.
Dans son mot de circonstances, Me Édouard Mukendi Cibangu, représentant du gouverneur de province, a expliqué que la province du Kasaï oriental a été honorée par ce 2 ème colloque international de l’UOM consacré à la personne et l’œuvre du professeur Jean-Richard Kambayi Bwatshia. Il a prié que les acquis de ce colloque soient capitalisés.
Sabin Misakabu