Jeux de la Francophonie : malgré le retrait du Québec, le gouvernement congolais affiche son optimisme
A quelques jours du lancement des jeux de la francophonie, le Québec décide de ne pas envoyer ses athlètes, évoquant des raisons de sécurité. Cette décision a pris toutes les instances de court. Lors d’une conférence de presse tenue à Kinshasa, le directeur national du Comité National des Jeux de la Francophonie (CNJF), Isidore Kwandja Ngembo a tenu à s’expliquer sur la situation.
Selon lui, cette décision ne peut ébranler la détermination de la RDC de réussir son coup d’autant plus que d’autres pays membres de la Francophonie ont confirmé leur participation.
« Nous avons lu que le Québec ne va pas envoyer ses athlètes et artistes. Par contre, il va envoyer une délégation diplomatique. C’est leur choix. Je note également que le Nouveau-Brunswick qui fait partie du Canada a confirmé qu’il va envoyer ses athlètes et artistes à Kinshasa. Pour moi, les États sont libres de décider d’envoyer des athlètes ou de ne pas les envoyer. Mais, nous sommes confiants. Nous étions à Paris à la 123è session du Conseil Permanent de la Francophonie, tous les États ont confirmé leur participation aux IXes Jeux de la Francophonie », a-t-il déclaré.
Si les athlètes Québécois ne vont pas fouler le sol Congolais pour les compétions, le directeur national du comité national des Jeux de la Francophonie rassure que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour la tenue des Jeux dans les meilleures conditions.
« Sur le plan sécuritaire, nous avons pris toutes les dispositions nécessaires. Nous n’avons pas pris ce dossier à la légère, nous l’avons pris très au sérieux. Je peux vous assurer que si le Québec a renoncé, ce n’est pas seulement pour cette raison. Parce que pour moi, je considère qu’il y a peut-être d’autres raisons. Le pays est libre de prendre cette décision. Toutes les garanties sécuritaires ont été données à la délégation que j’ai reçue dernièrement. Parmi les membres de différentes délégations venues à Kinshasa, il y en a qui ont confirmé leur participation. Ça veut dire que ce n’est pas vraiment la question de sécurité qui a fait ou qui peut faire en sorte qu’un État puisse se désengager », a affirmé le directeur national du CNJF.
Ronsard Luabeya