Sortie du gouvernement Suminwa: Jean Bamanisa, cadre du MLC, accuse l’UDPS de gourmandise

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Dans une déclaration retentissante, Jean Bamanisa, membre influent du Mouvement de Libération du Congo (MLC), a vivement critiqué le parti Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), accusant ce dernier de comportements anti-démocratiques. Lors d’une conférence de presse tenue hier, Bamanisa a exprimé son indignation face à ce qu’il décrit comme une « gourmandise excessive » de l’UDPS.

Selon Bamanisa, le parti au pouvoir aurait utilisé des pratiques déloyales pour maintenir et étendre son influence politique. « Je confirme que l’UDPS a été trop gourmand et la question de porter des noms différents du parti pour ensuite les allier, est une entorse à la bonne marche démocratique ou simplement une tricherie politique », a-t-il déclaré sans ambages.

Cette accusation s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre les partis de la coalition gouvernementale, où la compétition pour les postes clés et l’influence politique est féroce. Les pratiques dénoncées par Bamanisa impliquent l’utilisation de candidats indépendants ou affiliés à des partis satellites, qui, une fois élus, rejoignent les rangs de l’UDPS, contournant ainsi les règles de transparence et de fair-play démocratique.

Le porte-parole de l’UDPS n’a pas tardé à réagir, réfutant les allégations de Bamanisa et affirmant que le parti respecte scrupuleusement les normes démocratiques. « Ces accusations sont sans fondement et visent à déstabiliser notre action politique en faveur du progrès et de la stabilité nationale », a-t-il répondu.

Pour les observateurs politiques, cette querelle révèle les fractures et les luttes de pouvoir internes au sein de la coalition Suminwa. Les experts avertissent que ces conflits pourraient nuire à l’efficacité du gouvernement et à sa capacité à répondre aux défis économiques et sociaux du pays.

En attendant, la population suit avec attention ces développements, consciente que l’issue de ces affrontements politiques pourrait avoir des répercussions significatives sur l’avenir de la démocratie en République démocratique du Congo.

Ronsard Luabeya