RDC : Vital Kamerhe annonce sa descente à l’Est du pays en vue d’apporter la paix

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Lundi 22 août, Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise, a signé son retour en politique en convoquant une réunion politique avec les cadres de son parti. L’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a profité de l’occasion pour faire des annonces importantes et assuré de nouvelles ambitions pour son parti.

Dans son discours, celui qui a été président de l’Assemblée nationale sous le régime Kabila a salué la gestion de son parti pendant son absence. Vital Kamerhe a passé deux ans en prison après avoir été accusé de détournement des fonds alloués au programme d’urgence lancé par le président Félix Tshisekedi. Il a, en particulier, dit sa reconnaissance envers Willy Kambale, secrétaire général de l’UNC, pour le travail abattu au sein du parti. Ce qui a permis l’implantation de l’UNC tant dans les provinces qu’à l’étranger.

Vital Kamerhe retrouve son parti qui dispose désormais d’un siège national à Kinshasa, dont les maquettes ont été partagées à l’occasion de cette réunion.

« Le travail est aujourd’hui couronné par l’acquisition d’un siège national, ici, à Kinshasa, après le lancement de l’opération « Un dollar pour le Parti » et la campagne de vente de la carte biométrique pour les membres, militants, cadres, députés, ministres, mandataires, membres d’honneur et d’autres personnes de bonne volonté », a-t-il salué.

Concernant la guerre à l’Est de la République démocratique du Congo, le président de l’UNC n’est pas resté indifférent et a même annoncé une descente dans cette partie du pays. « J’annonce ma descente dans cette partie du pays dans tous les prochains jours, en vue d’annoncer publiquement ma contribution à la recherche de la paix durable à cette crise », a déclaré Vital Kamerhe, estimant que cela participera à mettre fin au cycle des violences.

Ces derniers mois, la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique est restée tendue. Le retour des M23 soutenus par le Rwanda et la présence des ADF et des CODECO dans l’Ituri amplifient cette crise sécuritaire et empêchent le retour de la paix.

Ronsard Luabeya