RDC-USA : Nos sanctions sont liées à des perturbations des droits humains, à la corruption et à l’ingérence dans le processus électoral bien avant l’élection de 2018( Peter Pham)

RDC-USA : Nos sanctions sont liées à des perturbations des droits humains, à la corruption et à l’ingérence dans le processus électoral bien avant l’élection de 2018( Peter Pham)
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Le ton monte aux États-Unis d’Amérique sur la proposition du président Tshisekedi d’assouplir les sanctions contre certains caciques du régime de Joseph Kabila, qui se sont compromis dans l’exercice leur fonctions en brillant par des violations de droits de l’homme. Washington, par le biais de Peter Pham, envoyé spécial de Donald Trump dans la région des grands lacs dit non à Tshisekedi sur ce plan. Peter Pham a été direct et clair à sa rencontre avec Félix Tshisekedi ce lune 30 septième.

« Nos sanctions ne sont pas liées à l’élection ou aux résultats des élections. Nos sanctions sont liées à des perturbations des droits humains, à la corruption et à l’ingérence dans le processus électoral bien avant l’élection de 2018 », a indiqué Peter Pham

A l’en croire, les sanctions contre les dignitaires du régime Kabila sont prises pour aider le peuple congolais.

 » les sanctions, c’était pour aider le peuple congolais qui a exprimé la volonté pour le changement. Les sanctionnés sont des personnes qui ont commis des violations des droits humains, la corruption, l’ingérence dans le processus électoral » a fait savoir l’envoyé de Trump dans la sous- région.

Pour Peter Pham, Washington entend voir toutes les personnes sous sanctions répondre de leurs actes. Il a même fait savoir que l’ administration Trump pourrait revenir sur ses décisions notamment si la justice congolaise se saisit du dossier.
Le représentant de Donald Trump avoue que son pays est disposé à fournir des éléments aux magistrats congolais.

Les personnes sous sanctions américaines sont notamment le président de la Ceni Corneille Nangaa, Benoît Lwamba, président de la cour constitutionnelle, Aubin Minaku, ancien speaker de l’Assemblée nationale.

Intervenant sur TV5 monde dans l’émission  » internationales », Félix Tshisekedi avait plaidé pour la levée de ces sanctions estimant qu’elles avaient été prises dans un contexte politique marqué par des tensions préélectorales. Les élections étant passées, le président de la République estime que ces mesures peuvent être assouplies, du moins pour des personnes qui ne sont pas impliquées dans la violation des droits de l’homme. Non, rétorque Washington qui soutient que les sanctions sont effectivement liées à la violation des droits de l’homme.

Coulisses.net

Rédaction

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