RDC: que veut dire ce retour du M23 ?

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Quand l’hélicoptère de la Monusco a disparu, on a attribué la cause à une panne technique. Car c’est possible d’imaginer ce genre de scénarios comme l’institution en a connu avant. Les recherches ont débuté avec espoir de retrouver le moindre indice. Mardi 29 mars, la mission onusienne a eu des informations selon l’engin n’avait pas simplement disparu, mais a été abattu par les rebelles du M23.

D’après le bilan, 7 personnes sont mortes, une personne est toujours portée disparue après le crash d’un hélicoptère (équipage de 8 personnes) de la mission de stabilisation des Nations Unles.
Sur Twitter, la Monusco indique que le contact avec l’un de ses hélicoptères en mission de reconnaissance dans la zone de Tshanzu (Nord-Kivu) » a été perdu vers midi.

Dimanche 27 mars, le gouverneur militaire du Nord-Kivu a confirmé la reprise des armes des rebelles du M23. Ces derniers se sont illustrés par des attaques dans le territoire de Rutshuru. Il a aussi précisé que les FARDC ont capturé deux militaires de la Force de défense du Rwanda. Alors que la guerre se mène sur plusieurs fronts et avec des acteurs différents, les menaces restent imminentes. Le gouvernement congolais a toujours plaidé pour la coordination des efforts pour limiter l’activisme des groupes armés. Comme c’est le cas avec l’Ouganda qui a reconnu que les ADF constituaient des ennemis communs aux deux pays.

Même chose que tente de faire le président Félix Tshisekedi avec le Rwanda. Mais les efforts de rapprochement semblent ne pas donner des résultats. D’ailleurs, à l’annonce de l’arrestation deux militaires rwandais, l’ambassadeur du Rwanda a été convoqué par le ministre national des affaires étrangères pour élucider la question.

Ronsard Luabeya