Martin Fayulu à l’Union Sacrée : « La RD Congo sous l’emprise de l’incompétence et de l’abandon »

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Lors d’un meeting tenu ce samedi à Kinshasa, Martin Fayulu, figure de proue de l’opposition congolaise, a dressé un sombre tableau de la situation actuelle en République Démocratique du Congo, sous la gouvernance de l’Union Sacrée. Devant une foule de partisans, il a exprimé son indignation face aux défis majeurs auxquels le pays est confronté, en accusant le régime en place de trahir les intérêts du peuple congolais.

Fayulu a commencé par dénoncer la présence inquiétante de plus de 100 localités congolaises sous le contrôle du Rwanda, à travers le groupe rebelle M23. Selon lui, cette situation illustre l’incapacité du gouvernement à protéger l’intégrité territoriale de la RD Congo. « Comment accepter que notre souveraineté soit bafouée de la sorte ? » a-t-il lancé avec véhémence, appelant à une prise de conscience nationale face à ce qu’il considère comme une atteinte grave à la sécurité du pays.

Le leader de l’opposition a également mis en lumière la persistance des activités violentes des Mobondo, un groupe armé local, dont les exactions continuent de semer la terreur dans certaines régions du pays. À cela s’ajoute, selon Fayulu, une montée alarmante de la criminalité urbaine, en particulier à Kinshasa, où les habitants vivent dans une insécurité croissante.

Mais ce n’est pas tout. Martin Fayulu a aussi souligné la misère et la souffrance généralisées de la population congolaise, qui peinent à survivre dans un contexte économique de plus en plus difficile. Il a pointé du doigt la gestion chaotique de l’Union Sacrée, accusant cette coalition de ne pas représenter les intérêts du peuple et de conduire le pays à la dérive.

« L’Union Sacrée a prouvé qu’elle n’a ni la volonté ni la compétence de répondre aux attentes des Congolais. Elle ne défend que ses propres intérêts, laissant le peuple dans la pauvreté et le désespoir », a-t-il affirmé avec force.

Ce discours de Martin Fayulu, teinté de critiques sévères, résonne comme un appel à la résistance face à un régime qu’il juge défaillant. Sa prise de parole ce samedi marque une étape supplémentaire dans sa lutte pour une RD Congo qu’il souhaite voir libérée des maux qui la minent sous l’actuelle gouvernance.

Ronsard Luabeya