Kasaï oriental : prétendu coup d’État contre Tshisekedi, l’UDPS Mbujimayi met en garde « tous les caciques et nostalgiques des régimes dictatoriaux de triste mémoire » (déclaration)

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Les rumeurs faisant état d’un coup d’état ourdi contre le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n’a pas laissé indifférent le comité fédéral de l’union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) fédération de Mbujimayi. Dans une déclaration politique signée ce mardi 8 février par son président Jean-Paul Mbwebwa Kapo, le parti présidentiel rappelle qu’il a lutté 37 ans sans verser une seule goutte de sang de ses compatriotes. Cette déclaration reprend la position de la fédération de Mbujimayi dont la mise en garde de tous ceux qui tentent de prendre le pouvoir par la force.

« Considérant que l’objectif majeur de lutte menée par l’UDPS est d’instaurer la démocratie et l’État de droit en RDC comme socle du pouvoir stable afin d’éviter l’arbitraire, le favoritisme et la force dans l’accession au pouvoir, observant les rumeurs qui alimentent ce jour les réseaux sociaux faisant état d’un projet de coup d’État contre le pouvoir de l’UDPS ».

« Nous réitérons notre confiance et soutien inconditionnel au président de la république Chef de l’État son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans la réalisation de sa mission républicaine à savoir, le bien-être du peuple congolais et le développement de la RDC résumé dans le programme « le peuple d’abord;

• mettons en garde tous les caciques et nostalgiques des régimes dictatoriaux de triste mémoire que le peuple congolais, les FARDC, la police et toutes les forces vives n’accepterons et ne s’arrangent pas derrière un coup de force pour accéder au pouvoir ;

-Que la RDC est un pays civilisé qui est à son 3 ème cycle électoral selon le principe défini dans l’accord global inclusif de Sun City voie par excellence pour arriver au pouvoir

• Appelons toute la population congolaise à la vigilance et au soutien de toutes les institutions de la république », lit-on dans cette déclaration.

Samedi 5 février, alors que le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo procédait à la passation du flambeau de l’union africaine (UA) à Addis-Abeba en Ethiopie à son collègue Macky Sall du Sénégal, les rumeurs sur un éventuel coup d’état contre le régime Tshisekedi ont fait le tour de la toile. Le même jour, le conseiller principal du Chef de l’État en matière de sécurité François Beya a été interpellé et auditionné par l’agence nationale des renseignements (ANR) où il est encore détenu.

Marc Valentin Kalcind