Kasaï oriental : Jeannette Longa en mission d’itinérance dans les territoires de Kabeya Kamwanga et Miabi
Listen to this articleLa gouverneure ad intérim Jeannette Longa Muswamba a effectué ce mardi 11 mai une mission d’itinérance dans les territoires de Kabeya Kamwanga et Miabi. L’autorité provinciale a voulu s’enquérir personnellement de l’État des lieux des infrastructures routières et éducationnelle de ces deux entités.
A Kabeya Kamwanga dans la cité de Kena Nkuna chef-lieu du territoire, elle a visité, en compagnie du directeur provincial de l’Office des routes (OR) Marcus Okitashotshia, la nationale numéro 1 qui est coupée en deux à 100 mètres de sa bifurcation avec la route qui mène vers Mupompa.
Pour se passer de cette obstacle, les conducteurs des engins et les piétons contournent par kena nkuna pour sortir au niveau de mupompa, en se frayant la voie dans les parcelles résidentielles. Cette situation dégrade davantage la cité. » je suis allée voir ça. Comme j’avais parlé avec FONER et office des routes, il fallait se rendre compte sur le lieu. J’ai vu et ce sont les messages que je vais envoyer à Kinshasa », A-t-elle dit.
« À partir de la nationale numéro 1, Office des route doit faire son travail avec le niveau national et provincial pour pouvoir dégager les routes de desserte agricole aussi ».
À Tshiatshia toujours dans le Territoire de Kabeya Kamwanga, Jeannette Longa Muswamba a visité l’Institut Tshinyama et l’EP Lukonkela. Ici il était question pour l’autorité provinciale de visiter les bâtiments de ces établissements scolaires en construction et voir dans quelle mesure le gouvernement provincial peut financer la fin des travaux.
» À Tshiatshia, il y a une école bien construite là. Mais malheureusement il manque encore le bâtiment administratif et les latrines »
À Miabi, c’est l’Institut de technique médical qui a été visité. Une institution qui souffre des toilettes et locaux.
« Et ici à Miabi c’est la même chose. On a construit mais il manque le bureau, il manque des latrines et c’est toujours avec le même ingénieur qu’on est venu ensemble. Avec les moyens de la province, on va pouvoir continuer le reste ».
« Mais là, je trouve aussi l’ISTM qui cherche aussi des bâtiments. Ils ont le terrain, bon, c’est la province, on va essayer de voir par quel moyen on va aider la population », a-t-elle rassuré.
Marc Valentin Kalcind
