Kasaï oriental: J.Maweja salue l’omniprésence du pouvoir

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Selon le gouverneur de province, aucune réunion obscure ne peut se tenir sans qu’il ne soit informé. Les services des renseignements sont mobilisés partout pour faire ce travail. Ils récoltent des informations pour voir comment la province se porte.

 » Nous savons tout ce qui se passe tout bas. Il y a des petits groupes qui se réunissent pour dire: profitons de cette crise de maïs pour le faire partir. Nos services de Renseignements sont partout et nous rapportent les informations »

Ceux qui intoxiquent la population sont  » des voleurs ». Ces gens envient ce poste mais utilisent la crise de maïs comme alibis. C’est ainsi qu’il a appelé la population à la vigilance.

 » je demande à la population d’être très vigilante. Que la population sache que j’ai des informations des membres de partis politiques, certains individus dont la majorité se trouvent ici ( Mbujimayi), d’autres sont à Kinshasa. Ils envoient l’argent pour financer les actions qui visent à me faire partir. Pendant que nous parlons, ils sont allés toucher même les conducteurs motos pour faire une marche. Ils sont allés toucher même les associations des femmes leur disant de marcher, en insultant le gouverneur. S’il se fâche et envoie la police pour vous réprimer, nous profitons de l’occasion pour dire qu’on a touché à nos femmes et précipiter son départ », renchérit-il.

Il a mis en garde un commerçant de la place ( sans le citer) qui finance la révolte et toutes les équipes qui sont dans la même logique. Il a cité les différents endroits où se tiennent des réunions macabres pour le déstabiliser, indiquant que tout ce qu’ils font est voué à l’échec.

Maweja Muteba a qualifié ceux qui peaufinent des plans machiavéliques de le faire partir  » des sorciers, des voleurs ». Ils ne veulent pas de l’émergence de la province.  » ces gens veulent me voir en colère  » ajoute-t-il avant de dire que depuis son arrivée à l’exécutif provincial, il n’a jamais fait arrêter quelqu’un.  » qu’ils ne nous poussent pas, à commencer à arrêter car ils ont exagéré. Ils disent des propos maladroits en l’endroit des autorités », avoue-t-il.

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