Kasaï oriental : Des stupéfiants saisis à l’aéroport brûlés en présence de la gouvernerneure intérimaire

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Les services de sécurité ont mis la main sur dix colis de stupéfiants (chanvre) de 8 kilos chacun à l’aéroport de Mbujimayi. Ces produits ont été brûlés ce samedi 05 juin sur le terrain Mintembela dans la commune de la Kanshi, sur du procureur général (PG) près la cour d’appel du Kasaï oriental Maurice Kama Alama, en présence de la gouvernerneure intérimaire du Kasaï oriental Longa Muswamba.

Le PG a félicité les les différents services de sécurité commis à l’aéroport de Mbujimayi pour ce joli coup de filet. Kama Alama précise que l’incinération de ce lot de chanvre est une manière de décourager tous ceux qui investissent dans ce secteur, la commercialisation de ce stupéfiant étant interdite, d’où la présence de l’autorité provinciale pour « lancer un message à la population« .

« On nous a seulement envoyé le chanvre sans être accompagné des propriétaires ou des gens qui voulaient expédier mais ça coûte beaucoup. Nous sommes en train de mener des enquêtes pour dénicher les acheteurs tout comme les vendeurs. Alors, une fois que nous aurons les identités de ces personnes là, elles seront interpellées au niveau de la justice pour que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur« , a-t-il déclaré à coulisses.net.

La gouverneure intérimaire du Kasaï oriental a de son côté remercié le PG et son équipe, ainsi que tous les services de sécurité commis à l’aéroport, pour avoir saisi ces stupéfiants. Elle découragé ce commerce illicite qui a des conséquences désastreuses sur les jeunes.

 » Ils ont arrêté le chanvre et voilà qu’on a décidé de brûler. Tout ce que je peux dire à la population, c’est de faire attention parce que, quand ils vendent ces histoires à l’étranger, là où on achète, là où on amène, ça détruit aussi la jeunesse, surtout la jeunesse, bon, il y a aussi des vielles personnes qui font le même travail. Même, il faut décourager. Ce n’est pas un bon commerce. Il y a moyen de faire autre chose que s’adonner à l’achat et vente de chanvre. Donc, on est venu brûler pour montrer à la population d’arrêter ce genre de commerce », a dit Jeannette Longa Muswamba.

Marc Valentin Kalcind