RDC/ Sud-Kivu: Le ministre de la défense initie de nouveaux pourparlers entre les membres de la communauté Bembe

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Mettre fin à la crise à l’Est du pays ne passe pas seulement par l’approche militaire. Le gouvernement congolais fait de la négociation sa nouvelle approche pour faire taire les armes dans cette partie du pays.

Après l’accord avec FPRI, le ministre de la défense, Aimé Ngoy Mukena a lancé, ce lundi 2 mars, à Uvira (Sud-Kivu), des pourparlers entre les membres de la communauté Bembe, en vue de rechercher des solutions pour la paix dans les hauts plateaux d’Uvira, Fizi et Mwenga, ravagés par les violences communautaires depuis 2016.

Pour le ministre, ces pourparlers participent de la paix qui est un pilier important pour le développement du pays.

« Le premier pilier du président de la République c’est la paix et le développement, le premier pilier et la première mission du gouvernement central c’est la paix et le développement, je donne la chance à ce dialogue. », a lancé Aimé Ngoy Mukena.

Le triangle Uvira, Fizi et Mwenga est infesté par des groupes armés qui se réclament des membres des communautés locales. Ils ont récemment écumé cette partie de la république. Ils s’affrontent régulièrement et ont déjà causé plus de 50.000 déplacés, des centaines de morts et des villages entiers incendiés. Les efforts militaires déployés dans la région n’ont permis à rien de surmonter les violences.

Par la même occasion, Aimé Ngoyi Mukena a invité toutes les communautés à adhérer à la vision.

« A la population du Sud-Kivu, je demande que tout le monde adhère, que tout le monde prenne sa part très rapidement, comme les gens se disputent en retard les parcelles, ils commencent à les acheter chères, (..). Je demande aux swahilis de se mettre ensemble, il n’y aura personne qui viendra construire leurs territoires à leur place.», a déclaré le ministre de la défense.

Depuis 2016, des affrontements violents sont signalés à Minembwe et Bijombo dans les hauts et moyens plateaux entre des groupes armés se réclamant intercommunautaires. Des colonels FARDC ont déserté les rangs pour s’allier aux forces rebelles dans ces contrées.

Coulisses.net