RDC : « Si la dissolution devient inéluctable, elle aura lieu, quel que soit le prix à payer » ( Kasongo Mwema Yambayamba)
La dissolution de l’Assemblée nationale n’est pas dans l’agenda du président de la République Felix Tshisekedi. Mais si elle devient obligatoire, elle aura bel et bien lieu, renseigne le porte-parole du président Tshisekedi.
» Félix-Antoine Tshisekedi affiche de manière constante sa foi en la coalition FCC-CACH, parfois, contre l’avis de ses collaborateurs. Mais cette coalition ne saurait passer devant les intérêts du peuple congolais. Peuple à qui il doit rendre des comptes, présenter un bilan. Si la dissolution devient inéluctable, elle aura lieu, quel que soit le prix à payer » a précisé le porte-parole de Tshisekedi.
Kasongo Mwema Yambayamba ajoute aussi la constitution reconnaît au chef de l’État, le droit de dissoudre le parlement, évoquant le cas d’autres pays.
» Il est bon de rappeler à ce niveau que la dissolution de l’Assemblée Nationale est une prérogative constitutionnelle reconnue au Président de la République. D’où l’incompréhension que suscite cette levée de boucliers tendant à dénier au Chef de l’Etat son droit constitutionnel. Sinon, que dire de ces démocraties, comme la Grèce, Israël, l’Espagne, où les dissolutions et élections se succèdent à un rythme quasi-annuel ? » S’intérroge-t-il.
Et d’ajouter:
« Après une année de mise en jambes, comme diraient les sportifs, année durant laquelle chacun a pris ses marques, le Chef de l’Etat estime qu’il faut passer au niveau supérieur. A Londres, Félix-Antoine Tshisekedi a sifflé la fin de la récréation, particulièrement à l’intention de ceux qui gênent le bon fonctionnement de l’Etat. Personne n’est visé en particulier et le Chef de l’Etat invite tout responsable, à tout niveau et de tout bord politique, à intégrer cette nouvelle dynamique en délaissant une polémique qui n’a pas lieu d’être ».
Marc Valentin Kalcind