RDC-Lualaba : Divorce FCC-CACH, Diur kabey adhère au schéma de F. Tshisekedi

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Le discours du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la nation ne cesse de susciter des réactions dans la classe sociopolitique du pays. Diur kabey, analyste politique dans la province du Lualaba a, au cours d’une conférence de presse animée ce Lundi 26 octobre, soutenu le schéma du dissolution, mieux du divorce de la coalition CACH-FCC.

« Nous nous sommes rendus compte que les gens qui disaient que tout était bien fait, commençaient à constituer eux-mêmes une pesanteur négative. Et pendant que le président a fait beaucoup de promesses pendant la campagne, il a dit non, ça ne sert à rien. Comment continuer avec un allié qui constitue un obstacle dans l’avancement de l’économie du pays et pendant ce temps, la victime c’est qui? C’est le peuple. Comment voulez-vous que dans une même équipe, vous prétendez parler pour le peuple, vos guéguerres touchent et rendent la même population comme victime ? Ce qu’il y a un problème. Voilà pourquoi, a voulu s’arrêter et prendre un tournant décisif de la vie politique du Congo », commente-t-il.

Au sujet de l’adresse du président Tshisekedi, le jeune frère au gouverneur Richard Muyej Mangenz Mans n’a pas gardé sa langue en poche, « Pour moi, c’est un discours limpide. Que celui qui a la volonté, ou la politique volontariste, se range derrière. Il doit adhérer à ce schéma, qui est un schéma très simpliste, pas trop compliqué. Il n’a pas voulu sophistiquer les choses, il a parlé pendant six minutes et a donné le message essentiel. et pour un congolais conscient, il doit très satisfait », a-t-il renchéri.

Après avoir rappelé les contours électoraux qui ont conduit à la coalition CACH-FCC pour gérer le pays, cet analyste politique a indiqué que les alliés de Tshisekedi ont voulu étouffer le développement économique de la RDC. Diur kabey soutient que « même les députés qui sont élus, se rendent compte que, la population souffre sérieusement. Ils sont conscients. Moi je crois que c’est le moment qu’on leur donne l’occasion de s’exprimer s’ils veulent travailler pour le peuple ou s’ils travailler pour des individus. Parce que nous avions trouvé un système clepto mercantiliste, tout le monde qui est au pouvoir ne voit pas l’intérêt de la population, mais c’est d’abord sa poche. Non seulement cela, il aime emmagasiner davantage pour en sortir fort », a-t-il ajouté.

Il n’a pas manqué aussi de remettre en cause la gestion de la kabylie pendant plus de 18 ans avec un faible pourcentage. « Le budget n’a jamais dépassé dix milliards et ce pendant plus de 18 ans, cependant vous voyez parmi ceux qui ont géré, il y a des multi millionnaires ». Les élections de 2018 ont imposé un nouvel ordre où les opposants farouches devraient se mettre avec des gens qui étaient au pouvoir. Mais il(Félix) s’est rendu compte que deux ans après, les divergences ont plombé les ailes de l’espoir et là il s’est dit, il fallait qu’il s’arrête. Parce que si vous voyez bien, quand on parle d’une coalition, ce qu’on voit là, une même équipe. Mais quand vous jouez avec une équipe adverse, vous ne devriez pas vous-mêmes entant qu’une même équipe, vous commencez à vous faire des auto-buts. Ça n’a aucun sens(. ..) », a-t-il lâché.

Et de poursuivre : « Quand on accède au pouvoir c’est pour répondre aux besoins de la population. Et la population c’est le souverain primaire. C’est-à-dire quelqu’un est élu sur base de son programme ou son projet de société. Mais nous nous sommes rendus compte que les gens du FCC qui étaient au pouvoir, ont géré le pouvoir pendant 18 ans et avec l’alternance qui a eu, chose que nous avons tous saluée. Il fallait qu’il y ait continuité », a-t-il fait savoir.

Sylvain Lumuanga