RDC : Le dessous de carte du report sine die de l’élection du remplaçant de Kabund à l’assemblée nationale

RDC : Le dessous de carte du report sine die de l’élection du remplaçant de Kabund à l’assemblée nationale
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Le report sine die de l’élection du premier vice-président de l’Assemblée nationale en remplacement de Jean-Marc Kabund a Kabund est différemment perçu par les politiques et observateurs avertis. Si certains parlent du respect de la justice, d’autres parlent des fruits des échanges entre Mabunda et Tshisekedi à quelques heures de ladite élection.

Alors que les élus nationaux répondaient à l’invitation du bureau de l’Assemblée nationale ce vendredi 12 juin pour procéder à l’élection du nouveau premier vice-président de cet organe, le procureur de la République Tela Ziele Octave, avait déjà réquisitionné la police pour empêcher la tenue de cette plénière élective. Les éléments de la PNC ont barricadé l’accès à la salle des plénières. Une vive tension qui s’est soldée par des remous. Puis, plusieurs députés ont accédé au Palais du peuple. D’autres sont entrés à arrivée de Jeannine Mabunda.

D’où venait-elle?

La présidente de l’assemblée nationale Jeannine Mabunda venait de rencontrer le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Avec lui, ils ont échangé sur l’épineuse question de l’élection du remplaçant de Kabund au bureau de la chambre basse du parlement. Que se sont-ils dits? Seuls les deux partenaires en connaissent quelque chose. Pourquoi la police réquisitionnée a fini par lâcher prise, laissant passer Jeannine Mabunda et certains députés accéder à la salle des plénières ? Avaient-ils reçu une nouvelle instruction différente de la première qui les enjoignait à empêcher la tenue de la séance ? Si la réponse est affirmative, quelle était le contenu de cette nouvelle instruction ? Les éléments de la PNC, avaient-ils reçu l’information que le vote serait reporté et qu’il ne vallait pas la peine d’empêcher les élus à accéder à la salle ? Si l’affirmative est considérée, d’où venait cette instruction ? Du ministre de l’intérieur ou de la police ? Autant d’interrogations qui laissent planer un bon nombre d’hypothèses.

D’où, l’assertion de l’entente entre Tshisekedi et Mabunda sur ce fameux vote devient évidente. Cela étant, la présidente de la chambre basse du parlement congolais aurait compris l’importance de la décision du procureur général de la République près le conseil d’État de sursoir mieux, d’annuler l’élection en vue en attendant l’arrêt de la cour constitutionnelle. Alors que la tenue de l’élection paraissait comme un bras de fer institutionnel ( Législatif contre le judiciaire), la perte serait versée du côté du législatif.

Clam

Rédaction

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