RDC: Lambert Mende, protectionniste des intérêts du FCC à l’union sacrée
Le président du regroupement politique Convention des Congolais Unis (CCU) et alliés Lambert Mende Omalanga sort au grand jour et présente sa véritable face de protectionniste des intérêts du Front Commun pour le Congo (FCC) au sein de l’union sacrée.
Invité du magazine face-à-face sur Top Congo ce jeudi 14 janvier 2021, l’ancien ministre de la communication sous le régime de Joseph Kabila, a dit être venu à l’union sacrée pour revendiquer la prise en compte de cette plateforme politique par le président de la République. « j’ai estimé que nous devons l’appuyer. Chacun doit apporter sa pierre, y compris le FCC. Et j’encourage le président à ne pas laisser de côté le FCC », a-t-il déclaré.
« Compte tenu des assurances que j’ai obtenues du Chef de l’Etat, je me suis engagé pour être un de rares à convaincre plus les Congolais, ratisser un peu plus large et revenir aux fondamentaux de la Constitution et des lois de la République », a-t-il fait savoir.
Lambert Mende rassure qu’il a obtenu des garanties du chef de l’État lui-même, lors de son entretien le le 06 janvier dernier, sur trois préalables dont la protection du président honoraire Joseph Kabila Kabange.
« Lorsque je me suis entretenu avec le président Tshisekedi, j’avais émis 3 souhaits à considérer comme des conditions(…) la nature même de l’initiative. Est-ce que c’est un parti politique ou un regroupement ? (Il) m’a dit que l’Union sacrée était une Coalition gouvernementale élargie. Cela m’a rassuré. Nous avons toujours fait des Coalitions », a-t-il dit en premier.
La deuxième condition posée, était de voir s’arrêter la chasse aux sorcières dans le camp du FCC, telle que entamée par les membres du parti présidentiel. « nous avons demandé qu’il puisse peser de tout son poids, en tant que président de la République et responsable de l’UDPS où nous constatons des attitudes de chasse aux sorcières contre les membres du FCC, qui ne sont pas des diables », a-t-il ajouté.
Lambert Mende Omalanga n’a pas manqué de se présenter comme un véritable porte-parole de Joseph Kabila comme il l’a fait pendant des années. La troisième et dernière condition était de voir la dignité de son autorité morale être prise en compte.
« j’ai demandé que l’on prenne en compte la dignité et l’honneur de Joseph Kabila compte tenu de ce qu’il a fait pour normaliser ce pays et rendre possible cette alternance, parce que tout semblait aller dans tout le sens ».
Christelle K.