RDC: La FEC s’oppose à l’ordonnance du Conseil d’Etat
Finies les supputations, l’élection du président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) doit être réorganisée. C’est la décision du Conseil d’Etat qui avait été saisi par Dieudonné Kasembo dont la candidature a été écartée.
L’élection est prévue au 23 décembre prochain. En conséquence, la FEC s’oppose à cette ordonnance qu’elle qualifie de très exagérée par rapport à la limite de sa mission.
« Votre initiative met tout aussi en mal la neutralité et le devoir de s’en tenir strictement aux termes des décisions de justice concernées, critérium qui pourtant caractérisent toute votre action en tant qu’autorité administrative », renseigne la même lettre.
La FEC, la seule structure qui regroupe tous les opérateurs économiques du pays, considère que la convocation du corps électoral est une violation flagrante de certaines dispositions de leur statut.
« De toute évidence, la convocation d’une partie du corps électoral par votre lettre du 16 décembre 2020 pour une élection dont vous avez fixé la date au 23 décembre constitue une violation flagrante des dispositions des articles 13 aliéna 3 point f, 16, 23 et 26 alinéa 3 des statuts de la FEC, combinés avec l’article 11 du Règlement intérieur de la FEC auquel renvoie expressément l’article 23 des statuts. Elle n’en respecte ni les conditions de fond, ni les conditions de forme requises », lit-on dans une correspondance adressée au Conseil d’État par John Nkono, secrétaire général de la FEC.
En effet, à l’élection annulée, Albert Yuma a été réélu à la tête du patronat congolais le 26 novembre dernier.
Coulisses.net