RDC : attendu par la justice, Kabund dénonce l’instrumentalisation des services de l’État et alerte la communauté internationale

RDC : attendu par la justice, Kabund dénonce l’instrumentalisation des services de l’État et alerte la communauté internationale
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Coincé d’une part par son ancien parti l’UDPS, et d’autre part par l’Assemblée nationale et la justice congolaise pour ses propos diffamatoires compromettants, irrespectueux, injurieux et déplacés à l’endroit des institutions de la RDC, Jean-Marc Kabund a Kabund s’est vu obligé d’apporter du nouveau à son feuilleton qui n’a que l’air de commencer. Dans sa mise au point ce samedi 23 juillet, il a dénoncé «l’instrumentalisation des services de l’Etat par le pouvoir en place contre son président après son point de presse de lundi dernier ».

Le collège des fondateurs de l’Alliance pour le Changement réunit en session extraordinaire ce samedi 23 juillet a dénoncé plusieurs actes caractérisant l’agitation dans le chef du régime de Tshisekedi depuis la sortie du parti. C’est notamment la « dérive dictatoriale du pouvoir en place qui se consolide au jour le jour », la suspension abusive des travaux du stade Waya-Waya de Kingabwa aux motifs fallacieux de spoliation, alors qu’il existe des correspondances de demande et d’autorisation des travaux en bonne et due forme, l’encerclement de la résidence privée de Kabund vendredi 22 juillet par plusieurs éléments de la PNC ainsi que l’action disciplinaire ouverte par l’Assemblée nationale alors qu’il n’existe aucune disposition du règlement intérieur de cette chambre basse du parlement qui donne ce pouvoir au bureau de l’Assemblée nationale.

L’Alliance pour le Changement met « en garde tous les auteurs de ces comportements criminels qui sont bien identifiés au sein des institutions publiques et prend à témoins la communauté tant nationale qu’internationale sur le déroulement de tous ces évènements honteux et antipatriotiques orchestrés en marge de la loi qui reculent la démocratie de notre pays ».

Face au réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation qui insinue des infractions imaginaires et politiquement motivées, le collège des fondateurs de l’Alliance pour le Changement entend saisir désormais la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples.

« Tout en luttant farouchement contre la criminalisation des débats démocratiques, l’Alliance pour le changement se réserve le droit de saisir désormais la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples ainsi que le comité des Droits de l’homme des Nations unies à Genève », annonce le parti de Jean-Marc Kabund a Kabund.

Christelle K.

Rédaction

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