Kasaï oriental : Première rafle de la police, une vingtaine de professionnelles de sexe appréhendées

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Sur instruction de la gouvernerneure ad intérim du Kasaï oriental Jeannette Longa, le commissariat provincial de la police nationale congolaise PNC-Kasaï oriental a lancé l’opération de traque contre les professionnelles de sexe qui forcent l’acte sexuel aux hommes et aux jeunes gens. La première rafle effectuée au cours de deux dernières nuits, a permis de ramasser une vingtaine de femmes. Ce premier groupe a été présenté ce vendredi 11 juin à l’autorité provinciale, Jeannette Longa Muswamba.

Ces femmes parmi lesquelles des mères allaitantes portant des enfants, sont poursuivies pour atteinte aux bonnes moeurs et à la prostitution forcée avec violences. Au cours de la premiere opération lancée dans la nuit de mercredi a jeudi, la police a réussi à mettre la main sur une dizaine de professionnelles des sexes au quartier Masanka, non loin devant la direction Orange dans la commune de Diulu, et sur l’avenue communément appelée de « batetela » au quartier Kansele dans la commune de la Muya.

A la deuxieme opération, la police a mis la main sur un autre groupe au quartier de la mission derriere, un grand comptoir de diamant, dans la commune de Bipemba et au « quartier Latin », à proximité du marché Bakwadianga dans la commune de Dibindi. Ces femmes ont été prises la main dans le sac. Certaines postées le long des avenues à la quête des potentiels clients et de leur proies. D’autres ont été surprises en plein ébat sexuel. D’autres encore entrain de forcer les passants à la prostitution en utilisant meme la violence.

Le commissaire provincial de la PNC Roger Singa Vola a dit sa satisfaction pour cette première prise de ces « travailleuses du sexe », qui se livrent à « des actes inacceptables de prostitution forcée, d’attentat à la pudeur, d’outrage aux bonnes mœurs« . Pour le numéro 1 de la police, cette opération a pour objectif de nettoyer la ville de ces personnes qui sont nuisibles à la morale et aux bonnes mœurs et qui donnent un mauvais exemple à la jeunesse. Toutefois, Roger Singa Vola a précisé que cette opération n’est instaurée pour causer du tord mais pour corriger.

L’autorité provinciale a donné des conseils à ces femmes et leur demandé de ne pas reprendre leur commerce de sexe, une fois remises en liberté. Jeannette Longa Muswamba a tout de même dit que ces professionnelles de sexe doivent subir la rigueur de la loi.

Marc Valentin Kalcind