Kasaï oriental : l’incroyable disparition de l’érosion Mulamba wa Mpoyi
Situé à cheval entre la commune de Bipemba et celle de la Kanshi, le ravin Mulamba wa Mpoyi est l’un des plus vieux qu’a connus la ville de Mbujimayi. Il avait détruit, depuis des décennies, de nombreuses habitations jusqu’à rendre certaines personnes sans-abris. Aujourd’hui, lorsque vous y passez, il n’y a rien de tel. Les travaux entrepris par l’entreprise chinoise CGCD ont permis de rétablir la circulation et reconnecter les avenues coupées, il y a des années.
La capitale diamantifère n’est pas seulement réputée pour son diamant, mais également pour ses ravins. Elle en comptait plus de 400. Dans le cadre d’un programme financé par le Gouvernement, l’érosion Mulamba wa Mpoyi a été sélectionnée pour les grands travaux qui devraient consister notamment à son remblayage, à la construction des collecteurs d’eau et à l’ouverture totale de la route et du trafic sur ce site.
Exécutés par l’entreprise chinoise CGCD pour une durée de 6 mois, ces travaux ont été lancés en septembre 2022 et sont supervisés par l’Office des voiries et drainage (OVD) maître d’ouvrage délégué. Aujourd’hui, il n’existe plus de ravin Mulamba wa Mpoyi. Cela appartient désormais au passé. Grâce à son génie, l’entreprise chinoise a réussi à rétablir la circulation. Le ravin est remblayé. Des collecteurs ont été construits
« Je suis heureuse pour ce geste du président de la République Félix Tshisekedi. Il a pensé à nous et a évité le pire à nous sa population. Cet endroit n’était plus praticable », s’est réjouie Mulanga Jeanne, une vendeuse qui a l’habitude d’étaler les légumes au marché Bobile dans la commune de la Kanshi
La réouverture de cette route permet, à ce jour, de relier les quartiers Tubondo 1, Tubondo 2 au pont PLH vers Bakwa Tshimuna. Le remblayage de ce ravin est une promesse faite par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il a tenu à la réaliser par le biais du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge à la totale satisfaction de la population.
Ronsard Luabeya