Kasaï oriental : la SACIM fixe l’opinion sur la mort de deux creuseurs clandestins et adresse ses condoléances aux familles éprouvées

Kasaï oriental : la SACIM fixe l’opinion sur la mort de deux creuseurs clandestins et adresse ses condoléances aux familles éprouvées
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Après la mort de deux creuseurs clandestins repêchés dans les étangs situés dans concession de la SACIM, Jean-Marie Tshikuna, Coordonnateur ad intérim à la SACIM a fait, ce lundi 12 décembre, une mise au point sur ce décès. Il a tenu à éclairer l’opinion locale et nationale sur ce qui s’est passé dans la concession de sa société après la découverte des corps sans vie.

Dans un entretien accordé à la presse locale, il explique que les informations propagées dans l’opinion selon lesquelles il y aurait plusieurs corps sans vie sont fausses. D’après lui, il n’y a eu que deux corps sans vie découverts dans l’étang de la société.

« La Coordination de la SACIM tient à informer l’opinion locale, nationale et internationale que contrairement à la fausse information qui circule dans les réseaux sociaux faisant état de la découverte de plusieurs corps sans vie hier dimanche 11 décembre 2022. La SACIM fait remarquer que c’est plutôt en date du jeudi 08 décembre 2022 que les creuseurs clandestins se sont introduits dans la concession de la SACIM», a déclaré Jean-Marie Tshikuna.

En effet, la situation est telle que des creuseurs clandestins se sont introduits, depuis jeudi, dans la concession de la SACIM pour y exploiter du diamant. M. Jean-Marie Tshikuna précise que les services de sécurité ont tenté de les repousser et certains ont fui.

« C’est dans leur fuite. Malheureusement que ça nous fait mal que deux corps sans vie ont été retrouvés vendredi 09 décembre et samedi 10 décembre. On a repêché au total deux corps qui ont été remis à leurs familles respectives», a-t-il assuré.

M. Jean-Marie Tshikuna ajoute que tous ne sont pas morts, comme l’affirment certaines personnes. « Il y en a qui sont passés par la terre ferme. Il y en a qui sont restés cachés longtemps dans la brousse. C’est comme ça que leurs amis ne les ayant pas vus ont dû penser qu’ils étaient noyés dans l’eau, mais en réalité ils n’étaient pas morts », a-t-il renseigné.

Le Coordonnateur ad intérim de la SACIM souligne que le constat des faits a été fait par le parquet et les autorités politico-administratives du territoire de Miabi et celles du secteur de Kankagayi.

A en croire Jean-Marie Tshikuna, la SACIM n’a pas l’intention de marcher sur les droits humains de la population et « regrette sincèrement ce qui est arrivé et présente ses condoléances aux familles éprouvées». Jusque-là, poursuit-il, les enquêtes n’ont prouvé que deux corps contrairement à ceux qui font état de plusieurs corps sans vie.

Ronsard Luabeya

Rédaction

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