Kasaï oriental : Felix Tshisekedi attendu à Mbujimayi entre octobre et novembre 2021(Nana Manuanina)

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Le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo viendra au Kasaï oriental entre octobre et novembre 2021. C’est ce qu’a annoncé ce lundi 23 Août la ministre près le Président de la République Nana Manuanina, au cours d’une conférence organisée dans la salle de l’hôtel Métropole.

Cependant, la messagère du Président Tshisekedi a invité les représentants de toutes les couches de la population à l’unité et la cohésion, car le chef de l’État ne peut venir dans sa province d’origine et trouver des divisions et des conflits parmi ses frères.

« Accompagnez le chef, soyez des modèles. Qu’il n’y ait pas des problèmes ici. Parce que le changement n’est pas automatique…il(Tshisekedi) m’a dit de vous dire qu’il va venir si pas au mois d’octobre, au mois de novembre. Parce qu’il cherche de l’espace pour trouver trois semaines pleines et passer trois semaines ici. Il va circuler. Et il vient vous trouver comment ? Dans des querelles ? Des Kasaïens qui ne se parlent pas ? Des Kasaïens qui se battent quand ils se rencontrent ? Des Kasaïens qui ne l’accompagnent pas? », s’est-elle interrogée.

La ministre Manuanina a appelé la population Kasaïenne à se dépasser pour favoriser un climat de paix, d’unité et de cohésion sociale, gage de tout développement durable d’un pays.

« Soyons unis s’il vous plaît. Si nous ne sommes pas unis, nous ne ferons rien. S’il n’y a pas de cohésion, tous les efforts seront jetés dans l’eau et nous allons tourner en rond et le pays restera comme ça. Surpassons-nous. Quel est ce péché qu’on ne pardonne pas? Quels sont ces conflits qu’on ne peut pas gérer ? », a dit l’hôte du Kasaï oriental.

Au cours de ces échanges avec la population, elle a rapporté le vœu du chef de l’État qui veut que tout congolais se sente à l’aise partout où il est. « Pas de tribalisme. Il n’est pas tribal. Moi je suis du grand Bandundu. Je ne suis pas Kasaïenne. Au moins il m’a nommée. Et je suis ici, je me sens à l’aise. Je peux résister ici deux trois mois, c’est dans mon pays », a-t-elle rassuré.

Marc Valentin Kalcind