Kasaï oriental: exploitation de la cimenterie de Lubilanji à Katanda, Michel Ilunga appelle à la cessation des hostilités pour attirer les investisseurs
Le territoire de Katanda est l’un des territoires de la province du Kasaï oriental qui contient une richesse exceptionnelle. C’est la cimenterie qui n’attend que l’exploitation. Suite aux conflits sanglants qui caractérisent cette entité depuis des décennies, les investisseurs évitent de s’approcher. Préoccupé par cette situation, Michel Ilunga Katomba secrétaire fédéral en charge de la communication à l’UDPS Mbujimayi appelle à la cessation des hostilités.
« Nos frères de Katanda ont déclenché des conflits sanglants qui totalisent 2 ans en août, alors que nous avions déjà des gens avec qui on devrait aller là-bas pour mener des études afin d’exploiter cette cimenterie là. Avec ces guerres que nos frères là ont commencées, personne ne peut accepter d’investir son capital dans une contrée où les gens se blessent à coup des machettes, et s’entretuent avec des flèches« , a-t-il confié à coulisses.net ce mercredi 20 avril.
Pour lui, tous les habitants du secteur de Baluba Lubilanji sont des frères. Ils peuvent se disputer mais cela ne peut rester indéfiniment. « Les frères peuvent se chamailler pendant deux semaines et après se réunir en dessous de l’arbre pour régler leurs conflits. Qu’ils sachent que, quand ces guerres se poursuivent, ce sont eux qui perdent. Parce que si on venait exploiter ce ciment dans le secteur de Baluba Lubilanji, on engagera beaucoup de jeunes de Katanda. L’économie de Katanda va connaître un essor. Les habitants de Katanda vont commencer à construire les maisons en bloc de ciment. Pas seulement les habitants de Katanda mais aussi tout l’espace Kasaï« , a martelé Michel Ilunga.
Outre la création de l’emploi, ce cadre de l’UDPS fédération de Mbujimayi note que l’exploitation de cette cimenterie peut favoriser l’avancement des travaux de construction des routes. « Si nous avons la cimenterie à Mbujimayi, la route qui peut coûter 1 million 200 dollars, avec 300 mille on peut construire un kilomètre de route. Quand ce coût diminue, ça facilite le développement de notre province« , dit-il avant de lancer un appel vibrant en direction de tous les habitants de ce territoire.
« Je leur demande de tout cœur qu’ils arrêtent les hostilités. Nous sommes des frères. Restons autour d’une table. Parlons et trouvons des solutions parce que ces guerres freinent le développement de la province du Kasaï oriental. Parce qu’ils rejettent tout sur les épaules du Chef de l’État mais nous aussi, nous avons une grande responsabilité« , lance-t-il.
MVK