Kasaï oriental /ESU : » C’est l’excès d’amour qui me tue pour l’université officielle de Mbujimayi » (Abbé Cibaka/Recteur UOM)

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Le Recteur de l’Université Officielle de Mbujimayi (UOM ), le professeur Abbé Apollinaire Cibaka Cikongo a, au cours d’une conférence de presse donnée jeudi soir en sa résidence privée dans la commune de Diulu, exprimé avec fierté l’amour qu’il porte pour cet Alma mater basé au Kasaï oriental, au centre de République Démocratique du Congo.

 «Ne me reprochez pas d’être rigoureux. Reprochez-moi l’excès d’amour que j’ai pour cette université. Reprochez-moi d’aimer à l’excès mon pays et mon université. L’amour du bien. Mon premier discours à l’université ça été la République des chercheurs et des serviteurs de la vérité. Quand on aime la vérité on est allergique au mal tout simplement. Y a pas excès de rigueur ici. C’est l’excès d’amour pour la vérité, l’excès d’amour pour mon pays, l’excès d’amour pour mon université. En tout cas cette université, moi je l’aime, ein… » , a-t-il déclaré avec fierté devant les journalistes.

Un amour qui s’est manifesté par les acquis que l’université a obtenus pendant les trois années du comité de gestion Cibaka, lesquels acquis sont décrits dans le livre «Gérer une université congolaise» dans lequel l’Abbé Recteur reprend ses différents discours et donne sa vision de l’université.

Parmi les acquis, le Recteur de l’UOM a cité les deux colloques internationaux organisés dont le récent portait sur le professeur émérite Jean Kambayi Bwatshia, l’assainissement des finances avec l’apurement de la dette de plus de 800.000$, l’acquisition et la sécurisation du patrimoine de l’université, l’assainissement et la prise en charge du personnel qui est passée de 900 à 460 personnes.

L’abbé Cibaka Cikongo a parlé aussi de la culture du mérite et non de la fraude, la recherche scientifique, la professionnalisation des enseignements donnés uniquement par les professeurs, la relève du personnel scientifique et académique, la lutte contre la corruption et le trafic des côtes ainsi que la lutte contre la violence.

 » Il y a des choses qui ont marché. Il y a les choses qui n’ont pas marché « , a-t-il souligné expliquant que l’UOM n’échappe pas à la réalité et aux maladies des universités congolaises.

Cette conférence de presse s’est déroulée sous la modération de la professeure Espérance Bayedila, en mission à Mbujimayi avec la participation des étudiants de 3 ème licence LMD en sciences de l’information et de la communication de l’Université Officielle de Mbujimayi.

Sabin Misakabu Mbuyi