Kasaï oriental : certains candidats aux législatives nationales toujours visés par des accusations de fraude non établies

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Alors que la Commission électorale nationale indépendante s’apprête à publier les résultats provisoires des candidats à la députation nationale et provinciale, la province du Kasaï oriental fait encore face à de bonnes guerres politiques au point que certains candidats députés nationaux se voient accusés de fraude électorale. Ces allégations sont portées par un groupe de jeunes qui s’identifie comme des jeunes leaders du Kasaï oriental. Ils ont adressé une correspondance au président de la Commission électorale nationale indépendante Denis Kadima pour accuser certains candidats aux législatives nationales de fraude électorale et détention des dispositifs électroniques de vote.

En clair, ils incriminent José Mpanda Kabangu, Alphonse Ngoyi Kasanji et Jean-Pierre Mukendi Kabeya Mukuna Temesha d’avoir organisé ces fraudes électorales. Dans leur correspondance, ils donnent des informations sur le déroulement des évènements le 20 décembre dernier. Face à ces informations alimentées par la rumeur, certains candidats avaient déjà tenté de calmer l’opinion, en donnant leur version des faits et rejetant en bloc toutes les accusations leur imputées.

Cité également dans cette lettre, un chef de centre de vote Katembue du nom de Pierre Ilunga Ntita est accusé d’avoir subi des pressions de son superviseur et libéré des dispositifs électroniques de vote qui, selon ces jeunes leaders, ont été récupérés par un acolyte du candidat Alphonse Ngoyi Kasanji sans le citer nommément.

En réaction, Pierre Ilunga Ntita a réagi sur son compte Facebook pour dénoncer ces manœuvres et rejetter toutes ces allégations qu’il juge de mensongères. « En effet, je n’ai jamais en tant que CCV reçu aucune menace de la part de X ou Y. Les opérations de vote se sont déroulées dans un climat de transparence avec tous les témoins et observateurs. J’ai été bien encadré par les jeunes dudit quartier du début jusqu’à la fin des opérations de vote», a-t-il écrit sur compte Facebook, n’hésitant pas à saisir la justice.