Journée du génocide congolais: Me Jimmy Bashile appelle à l’indemnisation des victimes en République démocratique du Congo

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Plusieurs organisations des droits de l’homme, œuvrant en République démocratique du Congo, continuent de réclamer la justice pour des tueries qui s’apparentent parfois au génocide dans la partie Est. Même si la communauté internationale n’est pas encore prête à admettre que les violences et massacres auxquels sont confrontées les populations congolaises ne ressemblent pas à ce crime. Des plaidoyers sont menés à tous les niveaux pour cette reconnaissance et la mise d’une politique d’indemnisation des victimes.

En deux décennies, plus d’un million de morts ont été enregistrés à la suite des guerres répétées. Les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et d’Ituri sont souvent les théâtres des conflits perpétrés par les groupes armés, entrainant plusieurs morts. A l’occasion de la journée du génocide congolais dénommé « génocide économique » (GENOCOST) célébrée le 2 août dernier, Maitre Jimmy Bashile, activiste des droits de l’homme, appelle à l’indemnisation des victimes de tous les massacres perpétrés à l’Est du pays. D’après lui, beaucoup qui vivent des atrocités n’ont jamais été prises en charge par l’Etat. Elles doivent être aujourd’hui identifiées afin qu’elles recouvrent leurs droits.

Des moments tragiques, les provinces de l’espace Kasai les ont également connus. En 2016, des conflits coutumiers ont éclaté dans plusieurs territoires. Ce qui a causé la mort des milliers de personnes. A cet effet, Jimmy Bashile estime que malgré les procès et les condamnations, les victimes ne sont jamais indemnisées. « Nous demandons à l’État congolais d’identifier les véritables victimes de Kamuena Nsapu afin qu’ils recouvrent leurs droits légitimes », a-t-il proposé.

Enock MUTEBA MAZELA