Kasaï oriental : la Miba tire la sonnette d’alarme sur les lotissements illégaux à Mintembela

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Depuis plusieurs mois, la population du Kasaï Oriental se précipite pour acheter des parcelles dans le champ de la Minière de Bakwanga (Miba). Les vendeurs, se présentant comme les autochtones Bakwanga, ont incité de nombreuses personnes à acquérir ces terrains. Les motivations évoquées par ces vendeurs varient : certains parlent de droits de propriété, tandis que d’autres mentionnent des dettes que la Miba aurait envers eux.

Face à cette situation, la Miba a finalement réagi. Dans un communiqué de presse publié le vendredi 5 juillet, la société minière a mis en garde la population contre ces achats de terrains. La Miba a rappelé son monopole sur ces concessions et exhorté les habitants de Mbujimayi à ne pas se laisser duper.

Le communiqué insiste particulièrement sur le site 4046, connu sous le nom de Mintembela, situé en face du Tanko Hôtel. La Miba affirme que ce site fait partie de son patrimoine et est couvert par un titre foncier valide. La société dénonce les allégations des vendeurs, qualifiant leurs actions de chantage.

La Miba a également rappelé un incident survenu en juin 2008, où des constructions illégales sur ses terres avaient été démolies sur ordre de la Province du Kasaï Oriental. La société souligne que les vendeurs actuels n’ont aucun droit de lotir ces terrains et que les procès qu’ils prétendent avoir gagnés sont fictifs.

Pour éviter que la population ne soit à nouveau déçue, la Miba appelle à l’abstinence et à la vigilance concernant ces ventes illégales. La société minière insiste sur le fait que toute acquisition de ces parcelles est illégitime et que les acheteurs risquent de perdre leurs investissements.

Enock Muteba Mazela