Kasaï oriental : Ceux qui me combattent, combattent le président(J.Maweja)

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Le gouverneur de province n’a pas laissé passer les propos en sa défaveur qui courent dans tous les sens, partant des microcosmes politiques, au petit peuple, en passant par certaines personnalités politiques vivant à Kinshasa.

Dans son adresse à la presse ce mardi 28 octobre, Jean Maweja Muteba a indiqué que le combattre, c’est combattre le chef de l’État.

 » Tous ceux qui veulent mon départ de la tête de la province, Ceux qui me combattent, combattent le président car il est inadmissible de se dire ami de quelqu’un pendant qu’on combat ses enfants », mentionne Jean Maweja

Pour lui, tous ceux qui s’acharnent sur lui, sont seulement poussés par l’envie.

« Mon poste est beaucoup envié. Il y a des gens qui profitent de cette crise de maïs pour intoxiquer la population, demandant mon départ de la tête de la province. Ils sont animés seulement de mauvaise fois. Ils ne peuvent pas suivre l’exemple des élus nationaux qui se sont appropriés la pénurie de maïs pour rencontrer le premier ministre en vue de trouver des solutions urgentes? Eux veulent seulement mon départ. C’est la mauvaise fois, c’est la haine », déclare-t-il.

Depuis deux mois, le chef de l’exécutif provincial est l’objet d’attaques poignantes en provenance de tous les coins. Ses détracteurs, dont les députés provinciaux et quelques organisations de la société civile, l’accusent de n’avoir rien posé comme action à impact visible. À cela s’ajoute la crise de maïs, attribuée à Maweja Muteba.

En réaction, le gouverneur de province révèle deux raisons qui sont à la base de la crise de cette denrée au Kasaï oriental. D’abord il dit être arrivé au pouvoir « à une mauvaise période ». Ce n’était pas le moment de semer le maïs. À ceci s’ajoute la situation de Kamuena Nsapu qui n’a pas permis aux populations des territoires de Miabi, Kabeya Kamuanga, etc, de cultiver.

Toutefois, il a rappelé la bonne nouvelle qui consiste à trouver des solutions urgentes à cette crise. Il s’agit de l’importation de cette denrée en Zambie. Une solution issue de la rencontre des députés nationaux du Kasaï oriental avec le premier ministre.

Pour l’heure, la mesurette de maïs se négocie à 6500 voire 7000fc sur les marchés de Mbujimayi. Dans les territoires, c’est la même situation.

Coulisses.net