Kasaï oriental : les participants à l’atelier Mwangaza ont réfléchi à l’intégration du secteur énergétique à l’ITIE

Kasaï oriental : les participants à l’atelier Mwangaza ont réfléchi à l’intégration du secteur énergétique à l’ITIE
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Les rideaux sont tombés, ce vendredi 11 août, sur l’atelier Mwangaza sur les droits des communautés locales aux projets énergétiques. Ouvert depuis mercredi dernier, cet atelier a réuni les acteurs de la société civile, les représentants des opérateurs du secteur énergétique et ceux du Gouvernement provincial. Ces derniers ont échangé, pendant trois jours, sur comment faire en sorte que les communautés locales, impactées directement par des projets énergétiques, puissent en tirer profit.

Après présentation du rapport publié par le réseau Mwangaza au premier jour et analyse de l’avant-projet de l’arrêté ministériel portant mesures relatives à l’indemnisation des communautés affectées par des projets énergétiques au second, ces assises se sont clôturées, ce vendredi, sur la présentation d’une note technique Mwangaza pour intégrer le secteur énergétique à l’ITIE. C’est le Master Paul Tshiyekele qui a facilité ce module. D’après lui, intégrer l’ITIE contribue à une gestion transparente du secteur et facilite la redevabilité.

L’objectif a été de sensibiliser toutes les parties prenantes à la nécessité et l’importance d’intégrer le secteur énergétique dans le périmètre de la déclaration et de la transparence des industries extractives, a indiqué le facilitateur. Cette sensibilisation s’est basée sur l’appropriation d’une note technique qui a été publiée en 2022 par le réseau Mwangaza afin de faire des plaidoyers auprès du ministère des hydrocarbures.

« Il faut retenir que le réseau Mwangaza a mis en place cinq raisons qui militent en faveur de cette intégration. La première raison porte sur la similarité des défis de gouvernance entre le secteur de l’énergie et celui des mines et hydrocarbures. La deuxième raison c’est en fait la matérialité de paiement. La troisième raison, c’est la divulgation par les entreprises des paiements au Gouvernement. La quatrième c’est la publication des contrats. La cinquième raison, c’est la propriété effective », a-t-il énuméré.

De son côté, Dieudonné Tshimpindibua, secrétaire exécutif du Conseil régional des organisations non gouvernementales pour le développement (CRONGD), a exprimé sa satisfaction pour les trois jours d’atelier et a voulu que le plaidoyer se poursuive au niveau national. « Il y a eu des ateliers au niveau des provinces qui ont été ciblées. Au Kasai oriental, nous avons organisé cet atelier pendant trois jours. Et au niveau national, on aura un atelier pour intégrer tous les éléments avec les autres provinces qui ont organisé les mêmes ateliers. Nous allons faire un document unique pour mener des plaidoyers auprès des institutions nationales », a-t-il affirmé. Cet atelier Mwangaza a été organisé par le CRONGD avec l’appui de Ressources Matters, une organisation internationale de droit belge.

Ronsard Luabeya

Rédaction

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