Kasaï oriental : les petites salles de cinéma de Dibindi diffusent des films pornographiques en pleine journée

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Depuis plusieurs années, les petites salles pilulent au bord des roputes et autour des marchés. Les jeunes adolescents sont comptés parmi les plus grands clients. Le long des journées, elles diffusent des programmes non contrôlés par l’autorité publique. Georgette Ndaya, la bourgmestre adjointe de la commune de Dibindi, a fait ce constat, ce jeudi 30 janvier, lors de la réunion hebdomadaire au bureau de cette commune. Pour elle, ces maisons de cinés vidéos qui fonctionnent dans la commune de Dibindi doivent être fermées.

 » Nous serons dans l’obligation de fermer beaucoup des cinés vidéos. Ils n’ont pas des documents légaux. Ils projettent des films pornographiques en pleine journée et ils n’entretiennent pas leurs alentours », a-t-elle déclaré.

L’autorité provinciale déplore ce constat surtout dans « des cinés vidéos qui sont autour des écoles ». Une pratique qui favorise une déperdition scolaire, dans la mesure où ces films pornographiques sont projetés pendant les heures des cours. Les élèves curieux vident les salles des classes pour aller suivre ces films.

Marc Valentin Kalcind