RDC : ouverture de la session budgétaire 2025 de l’INPP, la numérisation de la formation envisagée
L’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP) a ouvert ce vendredi 1er novembre sa session budgétaire pour l’année 2025. Les travaux se déroulent dans la salle polyvalente Sadako Ogata, au sein de la direction provinciale de cette institution située à la 11ème rue dans la commune de Limete à Kinshasa. L’ouverture a été marquée par des discours engageants des principaux intervenants, notamment du Directeur financier Cosman MVU KALEM, du Directeur Général Godefroid-Stanislas Tshimanga et du président du Conseil d’Administration Jean-Marie Lukulasi.
Le Directeur financier a fait savoir que cette session budgétaire a le mérite de doter l’INPP de son budget pour l’exercice 2025, c’est-à-dire un document ou outil de travail exprimant de façon chiffrée les activités de l’établissement en recettes comme en dépenses, après celui de 2024 qui vient de toucher à sa fin. « Il sera question de réfléchir sur les axes de nos interventions en faveur de la qualification professionnelle de la population active et de produire un document amélioré par rapport à celui en cours, en tenant compte des difficultés rencontrées pendant l’exercice passé », a-t-il déclaré.
Dans son discours, Godefroid-Stanislas Tshimanga a souligné que le budget à élaborer ne se limite pas à des chiffres, mais représente un engagement collectif pour rendre l’INPP plus efficace et compétitif. Il a mis en avant la nécessité d’une gestion rigoureuse et d’une démarche qualité, soutenue par des formations renforcées et une coopération renouvelée avec les partenaires. Pour 2025, le budget prévoit une allocation de 55 % aux rémunérations, 32 % aux dépenses de fonctionnement et 13 % aux investissements, a précisé le DG en mettant l’accent sur la transparence et la flexibilité budgétaire.
« L’exercice en cours nous a montré le bénéfice d’une gestion rigoureuse et d’une démarche qualité, soutenue par des formations renforcées pour nos équipes et une coopération renouvelée avec nos partenaires. Ces efforts doivent se poursuivre et s’intensifier car notre ambition pour l’année 2025 est de renforcer davantage notre structure financière tout en répondant aux exigences budgétaires définies par le Conseil d’administration, Autorité budgétaire : une allocation de 55 % aux rémunérations, 32 % aux dépenses de fonctionnement et 13 % aux investissements. Cet équilibre budgétaire est essentiel pour maintenir une gestion responsable tout en assurant la modernisation de nos infrastructures et la valorisation de notre capital humain. Dans cette optique, il est fondamental que nous disposions d’un budget solide dont l’exécution sera à la fois transparente et adaptable », a-t-il déclaré.
Accélération de la digitalisation
Un point central du discours a été l’accélération du processus d’innovation à travers la digitalisation. Ce virage numérique vise à optimiser les opérations de l’INPP et à répondre aux besoins des apprenants. L’uniformisation des programmes de formation est également essentielle pour garantir la qualité des enseignements. Le DG Tshimanga a appelé tous les membres de l’Institut à s’engager activement dans cette transformation.
« La session budgétaire est placée sous le signe de la transformation et du développement de nos méthodes de travail et de gestion. L’accent est mis particulièrement sur la numérisation de notre gestion et celle des enseignements. Parce que nous pensons qu’au cours de l’année qui vient nous pourrions réaliser beaucoup d’économies en temps et en argent en organisant des formations par vidéoconférence à partir des classes numériques que nous allons mettre en place avec nos partenaires. Le grand défi c’est celui de l’amélioration des recettes », a confié le Directeur Général.
Vers un futur prometteur avec l’INPP
Le Directeur Général a conclu son intervention en appelant à un effort collectif pour faire de 2025 une année de progrès, d’innovation et de consolidation. Grâce à l’engagement de chacun, l’INPP pourra devenir un institut performant capable de répondre aux attentes du gouvernement et aux besoins économiques du pays, tout en demeurant la référence de la formation en Afrique.
C’est le Président du Conseil d’Administration, Jean-Marie LUKULASI, qui a ouvert la session. Il a invité les Directeurs et les responsables des entités participant à ces assises à un travail assidu afin de fournir un budget à la hauteur des ambitions de l’INPP.
« Point n’est besoin de vous rappeler l’importance de la session budgétaire, car celle-ci nous permettra de nous donner les moyens de nos ambitions pour l’exercice 2025. Comptant sur votre sens élevé de responsabilité et votre dévouement, je déclare ouverte la session budgétaire de l’exercice 2025 et vous souhaite un bon déroulement de ses travaux », a déclaré le PCA, Jean-Marie LUKULASI.
Ces assises, organisées du 1er au 16 novembre 2024, permettront de définir les actions à mener et d’assurer le fonctionnement de l’institut sur toute l’étendue du territoire national, en prenant en compte les différentes orientations et priorités dans une approche de gestion axée sur les résultats que s’est assignée la direction générale de l’INPP. Celle-ci vise à doter la RDC d’une main-d’œuvre qualifiée capable d’attirer des investissements pour créer davantage d’emplois.
Marc Valentin KALCIND