RDC: Mwilanya approuve la démarche de proposer 3 noms par ministre
Le coordonnateur du Front Commun pour le Congo FCC a soutenu l’idée du premier ministre de proposer au chef du gouvernement trois noms par portefeuille, le coordonnateur d FCC Néhémie Mwilanya Wilondja a indiqué que la formation d’un gouvernement est tout un processus.
» Je crois que la tradition veut que le Premier ministre qui forme le gouvernement ait une base suffisante pour juger le profil de ceux qui vont faire partie du gouvernement”, a déclaré le coordonnateur du FCC.
Néhémie Mwilanya a laissé entendre que la tenue de la session extraordinaire est de venue hypothétique.
Etant donné que la formation du gouvernement doit nécessiter du temps et qu’il ne reste qu’un mois pour la session de septembre à l’Assemblée nationale, la question de la session extraordinaire devient incertaine.
“La session ordinaire, c’est le 15 septembre. On a plus d’un mois. Si la population a fait pression sur les négociateurs que nous sommes, si nous étions parvenus à cet accord politique avant la session ordinaire, il n’est que normal que le premier ministre puisse avoir le temps nécessaire pour former son gouvernement qui devra s’atteler à préparer la session budgétaire”, a ajouté Mwilanya wilondja.
Sylvestre Ilunga a, à cette occasion, remis aux coordonnateurs de CACH et FCC, le chronogramme sur la durée de désignation des ministrables et le fil conducteur contenant les critères permettant à chaque composante de désigner des ministres.
Ilunga Ilunkamba a rappelé à ses interlocuteurs l’urgence et l’importance de doter le pays d’un gouvernement composé d’hommes braves, intègres pour pouvoir répondre aux besoins de développement et des désidératas de la population. Des directives qui vont faciliter la tache aux deux familles politiques en mariage. La question reste de savoir si ces directives seront suivies à la lettre quand on sait que le FCC regorge une bonne gamme de personnes qui ne peuvent nullement être considérées comme intègres. La preuve en est, la publication par la ligue congolaise de lutte contre la corruption et le réseau des parlementaires africains contre la corruption, de la liste des personnalités peu recommandables qui ont géré les fonds de l’État comme leurs propres chiffres d’affaires. Hors de question d’avouer ici que le CACH est composé des saints. Certaines personnalités qui ont fait du vas et vient dans les partis politiques sont aujourd’hui allés trouver refuge au sein de cette coalition qui a porté l’actuel président à la tête du pays.
L’extrait de la déclaration du premier ministre Sylvestre Ilunga à l’occasion du démarrage officiel des consultations à retrouver ici ( YouTube)
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