RDC: les groupes armés ont jusqu’au 30 mars prochain pour se retirer des zones occupées

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Les Chefs d’Etats de plusieurs pays d’Afrique de l’Est ont lancé un appel à tous les groupes armés pour se retirer des zones congolaises. D’après ces dirigeants qui se sont réunis à Addis-Abeba, capitale éthiopienne, le « retrait de tous les groupes armés » est fixé au 30 mars dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), en proie à des violences.

Le 4 février, lors d’une précédente réunion de chefs d’Etat, l’EAC avait appelé à un « cessez-le-feu immédiat de toutes les parties » et à un retrait de tous les groupes armés, « y compris les étrangers ». Mais les combats se sont poursuivis.

Outre les présidents de RDC et du Rwanda, étaient présents lors de ce mini-sommet les chefs d’Etats kényan William Ruto, tanzanienne Samia Suluhu Hassan et burundais Evariste Ndayishimiye. João Lourenço, chef de l’Etat de l’Angola – qui n’est pas dans l’EAC – y a également participé.

En début février, les chefs d’Etat de l’EAC s’étaient réunis au Burundi pour faire le point sur la situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo. D’après nos informations, les discussions avaient essentiellement porté sur la nature de la mission de la force régionale de l’EAC déployée à l’Est de la République démocratique du Congo. En marge de ce sommet, Félix Tshisekedi avait reproché au Commandant de la force régionale de l’EAC de complicité avec les rebelles du M23.

Ronsard Luabeya