RDC : « Je m’engage pour que les erreurs du passé ne se reproduisent plus », promet Félix Tshisekedi

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Le second mandat du président Félix Tshisekedi s’annonce déterminant. Selon la constitution, c’est aussi son dernier quinquennat à la tête de la République démocratique du Congo. En effet, pour cette fois, le Chef de l’Etat s’engage à faire mieux et à ne plus reproduire les erreurs du passé.

Le président Congolais est conscient qu’il doit faire mieux. Son dernier mandat a été caractérisé par des scandales de détournement et de corruption qui ont notamment éclaboussé ses proches, alors que lui-même voulait prêcher par l’exemple à la différence du régime de son prédécesseur. Devant des Congolais réunis au stade des Martyrs, le président Félix Tshisekedi a, dans son discours, promis de ne plus retomber dans les mêmes erreurs du passé.

« Je m’engage pour que les erreurs du passé ne se reproduisent plus », a déclaré Félix Tshisekedi dans son tout premier discours comme président réélu. Des erreurs, elles ont été nombreuses au cours du dernier mandat. C’est le cas des projets d’impact visible sur l’ensemble du pays. Ces derniers se sont soldés par un échec cuisant.

Le premier scandale a commencé avec le programme de 100 jours qui consistait à implémenter divers projets dans les infrastructures et accélérer le développement des zones rurales et urbaines ciblées. Par rapport à ce programme, son premier directeur de cabinet Vital Kamerhe a été cité dans une affaire de détournements de fonds. Condamné, il a été relâché après trois ans passés dans la prison de Makala.   On peut encore citer le projet Tshilejelu et le programme de lutte contre les inégalités sociales où la lenteur dans la mise en œuvre a causé le désespoir. Il sied de préciser que plusieurs entreprises recrutées ont du mal à livrer les infrastructures à construire dans le délai.

Ces erreurs qu’il ne veut plus reproduire, car le dernier mandat devra être exemple. D’où il a appelé tous les mandataires des entreprises publiques à être de bons citoyens et exemplaires dans leur gestion. Il faut aussi noter qu’au cours de dernières années, Félix Tshisekedi s’est lancé dans la lutte contre la corruption et le detournement des deniers publics, en réactivant l’inspection générale des finances, un service de contrôle des finances publiques attaché à la présidence de la République. Ce service a permis de faire arrêter des dépenses hémorragiques de fonds publics et des surfacturations des besoins d’intérêt public au profit de certains individus.

Ronsard Luabeya