La relance de la MIBA : un espoir renouvelé selon André Kabanda Kana
Au moment où la relance de la Société Minière de Bakwanga (MIBA) est plus que jamais au cœur des préoccupations, Monsieur André Kabanda Kaana, Administrateur délégué général de la MIBA, exprime un sentiment d’espoir suite à la récente visite du Vice-Premier Ministre de l’Économie, Daniel Mukoko Samba.
L’ADG Kabanda souligne l’importance croissante que le gouvernement accorde à la MIBA. « Le premier sentiment que ça m’inspire, c’est que le gouvernement s’intéresse de plus en plus à la relance de la MIBA », affirme-t-il. Il évoque également le rôle déterminant des membres du gouvernement qui, après une décision annoncée par le Conseil des ministres, viennent sur le terrain pour constater par eux-mêmes la réalité des opérations minières.
Cette démarche est perçue comme un gage de sérieux et d’engagement. « Je pense que cela va renforcer la décision du gouvernement de libérer effectivement le fonds promis », ajoute-t-il. La présence sur site des responsables gouvernementaux permet non seulement d’observer les conditions réelles de travail mais aussi de comprendre les défis auxquels fait face la MIBA, cette poule aux œufs d’or.
Le gestionnaire au quotidien de la Minière de Bakwanga met en avant l’importance des témoignages directs : « Ceux qui viennent nous voir ici se rendent compte de la réalité sur le terrain. Je pense que ce sont les meilleurs témoins pour rapporter ce qu’ils auront vu. » Cette observation directe est essentielle pour contrer les discours parfois erronés qui circulent autour de la situation de la MIBA.
Il a conclu en exprimant sa confiance dans le fait que le Vice-Premier Ministre, ayant vu les réalités de près, fera un rapport qui contribuera à faire avancer les promesses du gouvernement. L’espoir d’une relance effective semble donc fondé sur une meilleure compréhension des enjeux par ceux qui détiennent le pouvoir décisionnel.
La population du Kasaï oriental en général et les agents MIBA en particulier, croisent encore leurs doigts avec espoir que cette entreprise du portefeuille qui était hier, l’épine dorsale de l’économie Est-kasaïenne, va reprendre vie.
Marc Valentin KALCIND