Kasaï oriental: Paralysie à la Miba, les agents se divisent
La société minière de Bakwanga MIBA en sigle traverse une crise sans précédent depuis le retour forcé du directeur général révoqué, Albert Mukina Kanda Kanda et la suspension hors normes du président du conseil d’administration Dieudonné Mbaya Tshiakanyi.
Selon les informations parvenues à coulisses.net, la roue ne tourne pas à la MIBA. Deux camps se sont créés parmi les travailleurs. Le premier soutient la décision du ministre du portefeuille suspendant le PCA pour trois mois et réhabilitant le DG Mukina. Le deuxième groupe ne trouve aucune « raison d’obéir à un DG juridiquement révoqué ». D’où la confusion totale et la paralysie des activités qui viennent s’ajouter au climat de méfiance qui s’est installé depuis, au sein de cette société.
Les tenants de cette position justifient leur acte par le fait que, contrairement à d’autres sociétés du portefeuille, la MIBA est une société d’économie mixte avec deux actionnaires, l’État congolais avec 80% et la SIBEKA 20%. A ce titre, elle est différente d’autres entreprises dans lesquelles l’État est l’unique propriétaire. Elle est soumise à l’acte uniforme OHADA. En tant que telle, les deux actionnaires présentent les administrateurs devant faire partie du conseil d’administration. Ce dernier est l’organe décisionnel de la société et a qualité de nommer et relever un administrateur de ses fonctions.
Nos sources renseignent que « deux procès verbaux ont été légalisés et déposés au tribunal de commerce ». L’un qui table sur la révocation du DG Mukina et l’autre sur la nomination du DG ai en la personne de Albert Kalonji Ditutu.
Coulisses.net