Kasaï oriental : Ouverture de l’atelier sur la non violence active et la transformation des conflits
Dans le cadre du projet Tufaula Pamoja, un atelier sur la non violence active et la transformation des conflits, auquel participent les représentants de différentes structures, s’est ouvert ce vendredi 04 juin à l’immeuble Procoki. Au total, 30 structures ont été invitées à prendre part à ces assises de deux jours.
Organisé par l’Union des Jeunes Congolais pour le Changement conjointement avec d’autres structures, l’atelier a consisté à former les communicateurs sociaux dans la non violence active afin qu’ils deviennent des médiateurs dans la résolution des conflits et la consolidation de la paix.
Ouvrant les assises, le ministre de la jeunesse, Denis Kalombo a salué l’initiative qui permet de rendre les jeunes de vrais communicateurs.
» Je salue cette initiative qui vise à former des jeunes sur cette matière…je crois qu’à l’issue de ces deux journées de formation, jeunes que vous êtes, vous allez être des vrais communicateurs de la paix, vous allez réellement joué la médiation dans la cessation des conflits et vous allez aussi sensibiliser les autres dans la lutte contre les antivaleurs », déclare le ministre.
Assurant la formation ce jour, Jean de Dieu Ndaya, coordonateur du projet Tufaula pamoja, volet jeunes, indique que cette session va permettre de former les communicateurs sociaux qui aideront les autres jeunes à user de la non violence active dans les revendications.
« Nous voulons former des jeunes communicateurs pacifiques ou des communicateurs sociaux des messages pacifiques pour que la paix règne. Parce que nous avons compris qu’au centre de tout, ce sont les jeunes. C’est toujours nous jeunes, qui avons encore de l’énergie, qui nous donnons à des actes de barbarisme ou de violences. C’est pourquoi, nous vous apprenons à faire des réclamations de votre droit par des voies pacifiques. Nous faisons ce que nous appelons la théorie de la non-violence active, donc nous pouvons réclamer ce qui nous revient avec des moyens pacifiques et non avec la violence« , fait savoir Jean de Dieu Ndaya.
Et pour lui d’ajouter :
« Les personnes formées ici sont des formateurs de demain, avec cet échantillon, le message va atteindre même la dernière couche de la population du Kasaï-oriental. Tous, nous devons savoir comment intervenir dans les conflits, savoir les gérer lorsqu’ils sont nés, savoir comment intervenir par des moyens pacifiques.«
Financé par Suède Sverige et exécuté par un consortium d’organisations représentées par l’Union des Jeunes Congolais pour le Changement, Tufaula Pamoja « réussir ensemble » est un projet qui vise à faire participer les femmes et les jeunes aux instances de prise des décisions.
Patrick Kabuya