Kasaï oriental : « les fonds pour la relance de la MIBA sont encore intacts »

Alors que certains politiciens tentent de manipuler l’opinion publique pour se faire une santé politique, il s’avère nécessaire de rétablir la vérité concernant les 50 millions de dollars débloqués par le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour la relance de la Minière de Bakwanga (MIBA). Contrairement aux accusations de détournement relayées dans certains médias, des sources fiables confirment que ces fonds sont toujours intacts, soigneusement gardés dans un compte du Trésor public.
Déboires à la MIBA, Tshisekedi évite les erreurs du passé par une gestion prudente
Le Chef de l’Etat tient à tout prix à une relance effective de l’ancienne épine dorsale de l’économie de la province du Kasaï oriental comme il l’a promis lors de son meeting du 26 décembre 2024 à la place Bonzola à Mbujimayi. C’est dans ce cadre qu’il a résolument pensé à une gestion plus prudente pour éviter les erreurs du passé. Sombre et rempli de remords, ce passé de la MIBA doit être repensé et l’avenir construit selon la vision du Président de la République.
L’histoire récente de la MIBA, marquée par des malversations financières entre 2002 et 2024, a poussé le gouvernement, agissant dans la vision du Président de la République, à adopter une approche rigoureuse. Par le passé, environ 45 millions de dollars avaient été déboursés sans résultats significatifs, les fonds ayant été dilapidés par diverses directions. Pour éviter de répéter ces erreurs, les 50 millions actuels sont sous la stricte gestion du ministre des Finances, et aucun mouvement n’est autorisé sans son approbation.
Des missions stratégiques, mais des dépenses contrôlées
L’Unité de Gestion du Projet de la relance de la MIBA (UGP-MIBA), bien que sous-logée au ministère des finances avec seulement deux bureaux , a mené des missions stratégiques en Afrique du Sud, à Lubumbashi et au Botswana. Ces missions, financées par le Trésor public, et non le fonds de relance, visaient à étudier des modèles de gestion efficaces, notamment celui du Botswana, qui pourrait transformer la MIBA en une entreprise prospère et contribuer à l’envol de cette société. Cependant, les dépenses liées à ces missions restent modestes et ne justifient en aucun cas les accusations de détournement.
Selon nos fins limiers, à ce jour, aucun appel d’offres n’a été approuvé, aucun fournisseur n’a été engagé, et aucun équipement n’a été acheté. L’UGP-MIBA, en collaboration parfaite avec la MIBA, y travaille dans la sérénité… Les Ministres des Finances et du Portefeuille ont mis en place un mécanisme d’encadrement , de suivi et de contrôle rigoureux de fonds destiné à la relance, conformément à la vision du Chef de l’État.
Une opportunité pour le développement provincial
La relance de la MIBA représente une chance unique pour revitaliser l’économie du Kasaï Oriental. Avec une dette de près de 400 millions de dollars, la MIBA est débiteur de plusieurs partenaires et donc fragile pour faire l’achat d’engins ou les différents matériels nécessaires. Il est impératif que ces fonds soient utilisés judicieusement pour éviter de nouveaux échecs. Le modèle Botswanais, une fois implémenté, pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour la MIBA et ses travailleurs.
Les accusations de détournement ne reposent sur aucun fondement. Les 50 millions de dollars débloqués par le chef de l’État sont toujours disponibles, prêts à être investis dans des projets transparents et bénéfiques pour la population. Il est temps de mettre fin aux rumeurs et de se concentrer sur l’avenir de la MIBA.
Rédaction