Kasaï oriental : Les femmes de l’ASOFATSHI attirent l’attention de D. Nyakeru sur les priorités de la province

Kasaï oriental : Les femmes de l’ASOFATSHI attirent l’attention de D. Nyakeru sur les priorités de la province
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Dans une interview accordée ce mercredi 04 mars à coulisses.net, les femmes de l’ASOFATSHI dressent une liste des préoccupations majeures devant retenir l’attention de la première dame. La présidente de la ligue des femmes de cette structure de soutien aux actions du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo met l’accent sur les femmes.

 » Nous demandons qu’au passage de notre mère Denise Nyakeru Tshisekedi ici en province, qu’elle voie d’abord le problème d’eau. Nous, dames nous souffrons de l’approvisionnement en eau. Nous n’avons pas de maternité viable ici chez nous. Une maternité dans laquelle une femme peut mettre au monde et être bien encadrée. Elle-même comme accoucheuse, qu’elle veille d’abord à cette question. Ici, nous n’avons pas toutes les normes pour que les femmes donnent naissance dans les meilleures conditions. Qu’elle tienne aussi compte du fait que nous avons plusieurs femmes qui ont étudié, des femmes capables de travailler dans des entreprises ou dans l’administration publique, mais nous sommes déconsidérées » a déclaré Francine Mbombo qui précise que, trouver un emploi pour une femme, il faut « qu’elle fasse beaucoup d’accrobaties ».

La présidente de la ligue des femmes Asofatshi invite aussi Denise Nyakeru qu’elle considère comme « Esther de notre époque », à plaider pour la cause des femmes au gouvernement provincial.

 » Que maman plaide pour nous. Au Gouvernement il y a encore des postes. Qu’on nous accorde aussi la possibilité de travailler. Nous sommes aussi capables de diriger, capables de travailler dans des grandes entreprises », a-t-elle rassuré.

Francine Mbombo n’a pas manqué de parler de la création d’emploi en invitant les investisseurs au Kasaï oriental. Elle a par la même occasion demandé l’ouverture des écoles des métiers pour l’encadrement des jeunes filles et des dames qui n’ont pas terminer leurs études.

 » Qu’on fasse venir pour nous ici des entreprises dans lesquelles nous pouvons travailler et montrer en quoi nous sommes capables. Qu’on fasse venir pour nous des écoles de métiers pour que les filles qui n’ont pas fini leurs études puissent y être formées », a-t-elle ajouté.

Marc Valentin Kalcind

Rédaction

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