Kasaï oriental: les acteurs du développement formés sur l’approche territoriale intégrée pour la prise en compte des besoins des communautés à la base grâce à Enabel

Kasaï oriental: les acteurs du développement formés sur l’approche territoriale intégrée pour la prise en compte des besoins des communautés à la base grâce à Enabel
Listen to this article

Les rideaux sont tombés sur la formation-action des acteurs du développement de la province du Kasaï oriental sur l’approche territoriale intégrée (ATI) organisée dans la salle Professeur Tshiam dans la commune de la Kanshi à Mbuji-mayi, au Kasaï Oriental (centre de la République démocratique du Congo), du samedi 12 au mardi 15 octobre 2024 avec l’appui de l’Agence Belge de Développement Enabel, coordination provinciale du Kasai oriental, Lomami et Sankuru (Korlom), sous la facilitation de Reiye Gandzounou et Marie-José Mavinga, du consortium IRAMGRETCEPROMAD et CIEDEL. La cérémonie de clôture était présidée, au nom du gouverneur de province, par le ministre provincial en charge de l’intérieur et sécurité, décentralisation et affaires coutumières.

« Pendant quatre jours, nous avons travaillé avec les acteurs du développement de la province sur l’approche territoriale intégrée pour comprendre comment les cadres de concertation sont des leviers, des entrées et des espaces par lesquels les populations à l’échelle très locale s’expriment, font des analyses, formulent des recommandations selon les domaines auprès de l’autorité. Que l’on parte du groupement, du village, du secteur, de la ville, de la commune pour arriver à l’échelon province. Aussi, nous avons travaillé sur le lien entre les cadres de concertation qui sont essentiellement sectoriels, comment ils arrivent à se connecter entre eux, sur quoi ils se connectent et quels sont les axes transversaux de connexion entre ces différents cadres de concertation. Après, nous avons travaillé sur l’efficacité de la concertation c’est-à-dire dans quelle mesure elle peut produire des vraies contributions auprès du public. En fin, nous avons réfléchi sur la pérennité des cadres de concertation c’est-à-dire que nous avons identifié les conditions par lesquelles nous devons rendre ces cadres de concertation durables et un des choix fait par les acteurs c’est les associaliser mais conformément à ce que dit la loi et ensuite voir dans quelle mesure les différentes contributions des partenaires techniques et financiers, des acteurs eux-mêmes et de la province peuvent permettre de les faire fonctionner sur la durée « , a indiqué Reiye Gandzounou.

« Cet atelier nous a permis de réfléchir et d’échanger sur la possibilité d’installer les cadres de concertation dans nos différentes entités en vue de discuter sur les besoins qui peuvent amener les populations à faire accepter les plans de développement provincial. À notre niveau, en tant qu’autorité territoriale, nous pensons sensibiliser d’abord la population pour qu’elle comprenne le bien-fondé de la mise en place de ce cadre de concertation, orienter aussi les animateurs des entités territoriales décentralisées être leur soutien et leur appui conseil pour que nous puissions arriver au mieux-être de la population « , a déclaré Mme Éliane Mujinga, Administrateur du Territoire de Tshilenge.

Cestevan Cimbalanga Mukeba, expert en développement de politiques publiques au projet appui institutionnel d’Enabel rassure que les objectifs ont été atteints.

 » A l’issue de cet atelier, les objectifs ont été atteints parce qu’on a vu différentes matières. Les acteurs ont réfléchi et travaillé activement sur les problèmes qui empêchent concrètement à prendre en compte les besoins des politiques des communautés locales dans les politiques au niveau de la province et des ETD. Mais aussi, proposer des solutions concrètes sur les approches qui peuvent être adoptées et appliquées afin que la prochaine fois les politiques provinciales impliquent également les besoins des communautés à la base dans nos villages et nos quartiers « , a-t-il fait savoir.

A l’issue de cette formation-action, il a été recommandé aux acteurs du développement entre autres d’activer suffisamment le conseil provincial de développement avec des espaces multisectoriels et des comités techniques pour formuler des solutions techniques à partir des propositions des analyses faites à l’échelle locale.

Sabin Misakabu

Rédaction

Rédaction

Coulisses.net, la géante machine de l’actualité RD Congolaise.