Kasaï oriental: Le PNLS appelle le public Kasaïen au dépistage volontaire
La secrétaire exécutive du programme national de lutte contre le SIDA PNLS appelle la population du Kasaï oriental au dépistage volontaire pour faire la différence. C’est ce qu’elle a indiqué dans son mot de bienvenue prononcé à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre y SIDA le 2 décembre 2019.
» Le thème choisi cette année est très éloquent. Les communautés font la différence. Cela veut simplement dire que chacun de nous doit faire ce qui est attendu de lui pour permettre à 90% des séropositifs du Kasaï oriental de connaitre leur statut et accèdent à un traitement de qualité. C’est le seul gage d’une province sans SIDA prôné par tous. C’est à cette condition que nous pouvons déclarer notre Kasaï oriental fait la différence(…) faites-vous dépister aujourd’hui grâce au CDV mobile organisé en ce lieu pour faire la différence. À toute la communauté Kasaïenne nous disons, faisons-nous dépister au cours de mois de décembre, le mois sida, pour faire la différence et espérer mettre fin au SIDA d’ici 2030 dans notre province », a-t-elle précisé.
Elle a en outre appelé le gouverneur de province à aider la communauté Kasaïenne à faire la différence en comblant l’écart des tests de dépistage et améliorer la qualité des soins administrés aux PVV.
« Faire la différence pour l’autorité signifie aider la province à combler l’écart des tests de dépistage pour que ceux qui désir connaitre leur état sérologique ne soient pas préjudiciés. Contribuer à améliorer aux patients séropositifs » a-t-elle plaidé.
La célébration de la journée mondiale du SiDA est d’une importance très capitale pour tous les acteurs engagés dans la lutte contre le SIDA. Elle permet de rappeler le lourd tribu que le VIH/ SiDA impose aux familles et à la nation congolaise toute entière. D’autre part elle permet d’évaluer les résultats obtenus à ce jour, situer les acteurs par rapport aux avancées mondiales et au besoin, réajuster les tirs.
A l’en croire, plusieurs pays maitrisent à ce jour le VIH/SIDA; ce qui permet aux Nations-Unies de rêver d’un monde sans SIDA d’ici à l’horizon 2030. Cependant en RDC, des efforts consentis ont permis certes d’améliorer tant soit peu la situation. Mais à l’échelle provinciale, plusieurs indicateurs demeurent au rouge et exigent une reprise de confiance dans les autorités que les acteurs pour remonter la pente.
Coulisses.net