Kasaï oriental : « il y a eu plus de peur que de mal… surfacturation il n’y a pas » dixit Marcelin Bilomba sur les projets FPI

Listen to this article

Le conseiller principal du chef de l’État en charge de l’économie et finances Marcelin Bilomba a éclairé l’opinion sur la prétendue surfacturation des projets et le célèbre maquillage des chiffres que la société civile a dénoncé dans les projets financés par le fonds de promotion de l’industrie (FPI) au Kasaï oriental.

A l’issue de l’atelier technique sur l’harmonisation des vues sur la construction des infrastructures scolaires et sanitaires organisé ce lundi 9 Août, il a signalé qu’il n’y a rien de tout ce qui était allégué par la société civile. Pour lui, les agitations sur les chiffres de ces projets sont normales, étant donné que la province n’a jamais connu des grands projets depuis les années coloniales à ce jour.

« Il y a eu plus de peur que de mal. En réalité, c’est tout à fait normal. C’est depuis plusieurs décennies que la République Démocratique du Congo notre pays n’a pu jamais investir dans l’espace grand Kasaï. C’est clair que, quand on parle des dizaines de millions de dollars, on a toujours l’impression qu’il y a surfacturation. De ce qu’on a vu et de la manière qu’on a sélectionné les entrepreneurs pour faire les différents ouvrages à implémenter ici, je suis satisfait parce que, nous allons vivre au moins le début de quelque chose et également, nous allons vivre le moment où on va réellement ouvrir les ouvrages à être utilisés par les uns et les autres », a dit l’économiste conseiller du Président Tshisekedi.

Le conseil Principal du chef de la République Démocratique du Congo en charge de l’ECOFIN qui salue les garanties de bonne exécution du projet d’urgence, précise par ailleurs que le coût proposé est légèrement en deçà de l’enveloppe proposée par le gouvernement congolais via le FPI qui est bailleur de fonds.

« Dans la mesure où il y a des garanties de démarrage des travaux, il y a des garanties de bonne exécution, nous sommes certains que les ouvrages nous les aurons et puis le coût tel que proposé rentrent dans l’enveloppe qui a été budgétisée et surfacturation il n’y a pas, au contraire, c’est même en deçà légèrement de quelques centaines de millions de dollars par rapport à ce que l’État congolais à mis pour commencer les ouvrages sur le plan sanitaire et sur le plan éducationnel« , a précisé Marcelin Bilomba.

Satisfaction de la Présidence de la République

Le conseiller principal du Président Tshisekedi au collège infrastructures David Mukeba Kalengayi s’est dit satisfait des échanges à l’atelier technique avec les agences locales d’exécution (ALE), les entreprises attributaires, le fonds de promotion de l’industrie, le ministère de l’industrie et le bureau d’études.

« Satisfait des échanges que nous avons eus, pour essayer d’accompagner ceux qui vont poursuivre avec les travaux parce que, il faut le dire, la vraie satisfaction viendra le jour où nos enfants vont étudier dans des bonnes conditions, vont bénéficier des infrastructures dignes… c’est en ce moment là qu’il y aura la bonne satisfaction. Mais à cette étape, pour lever les équivoques, nous pensons que nous avons eu des échanges fructueux avec le bureau d’études et aussi des entreprises qui ont été retenues…« , a-t-il confié à coulisses.net

Et d’ajouter :

« En ce qui concerne les standards édictés, nous avons aussi lors des échanges techniques martelé là-dessus pour pouvoir ne pas laisser la place à ceux qui confondent les Infrastructures scolaires soutenues ou financées par les différents partenaires avec ce que nous sommes en train de faire sous l’impulsion du chef de l’État. Il y a une note que le chef de l’État tient toujours, c’est par rapport à la qualité des infrastructures que nous allons offrir. Et cela, ce n’est pas seulement au niveau des infrastructures scolaires et hospitalières, même dans les Infrastructures routières.

Nous qui avons participé à des différentes étapes des discussions, nous avons suivi avec beaucoup d’attention les recommandations du chef et nous en ce qui nous concerne, nous sommes ici pour veiller d’abord à ce que, ces recommandations là soient rencontrées et au finish, nos enfants, nos familles suivent les soins de qualité et pour l’éducation, que ça soit une bonne éducation qui est assurée à nos enfants ».

Notons que c’est ce mercredi 11 Août que les travaux de construction seront lancés.

Marc Valentin Kalcind