Kasaï oriental : Encore trois ans de Tshisekedi, JP Dikoma optimiste, « plusieurs actions à impacts visibles seront réalisés chez nous »
Le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a entamé depuis le 24 janvier 2021 la troisième année de son quinquennat à la tête du pays. Alors que certaines personnes voient en noir l’avenir de la province du Kasaï oriental, allant jusqu’à promettre l’hécatombe, Jean-Pierre Dikoma, ancien vice-Président de l’UDPS fédération de Mbujimayi reste optimiste.
« Dans les trois dernières années qui restent, plusieurs actions à impacts visibles seront réalisées chez nous(…)Je sais très bien que le Président de la République a des projets très ambitieux pour la province du kasaï Oriental. La problématique de la réhabilitation de la Miba, les infrastructures routières, l’agriculture, la rehabilitation de DAIPN et j’en passe », déclare-t-il.
Pendant que certains Kasaïens font pression sur le chef de l’État enfin qu’il intervienne dans sa province natale, Jean-Pierre Dikoma avoue que Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n’a pas oublié le Kasaï. Il martèle sur le fait que, l’actuel Président de la République s’occupe de tout le pays en général et donc de toutes les provinces sans exception, contrairement à ses prédécesseurs.
« A retenir, le chef de l’État ne peut pas suivre les pas de ses prédécesseurs qui, au lieu de se battre pour un NOUS national, se sont comportés comme des chefs coutumiers, s’intéressant plus à leurs provinces. La population Est-Kasaïenne doit garder la tête froide parce que le Président de la République a toujours les idées tournées vers le Kasaï, tout en connaissant toutes les difficultés que cette partie du pays traverse », ajoute l’avocat au Barreau de Mbujimayi et assistant à l’université de Kabinda.
Actuellement membre du conseil d’administration de la caisse d’épargne du Congo (CADECO), Jean-Pierre Dikoma dit suivre l’actualité de la province qui l’a propulsé et dans laquelle il a combattu pendant des années, subissant emprisonnements, arrestations arbitraires, brimades et autres traitements inhumains sous les régimes précédents, parce qu’il soutenait les idéaux de Étienne Tshisekedi wa Mulumba.
Marc Valentin Kalcind