Kasaï oriental : C’est possible de vendre le poulet de DAIPN à 8.000 francs et les oeufs à un prix abordable (Marcelin Bilomba)

Kasaï oriental : C’est possible de vendre le poulet de DAIPN à 8.000 francs et les oeufs à un prix abordable (Marcelin Bilomba)
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Le prix d’un oeuf se négocie actuellement à 500 francs sur le marché de la ville de Mbujimayi alors qu’il se vendait il y a peu à 250 FC voire 300, 350 FC. Pendant ce temps le poulet de chair de DAIPN Lukalenge se négocie à 15.000 FC. Un prix au-delà du seuil du revenu de la plupart des Kasaïens. Pour le Conseiller Principal du chef de l’État en charge de l’économie et finances Marcelin Bilomba, il est possible qu’un poulet se vende à l’équivalent en francs congolais de 4 dollars américains soit (8.000 FC au taux actuel) moyennant quelques réglages à faire.

« FPI avait fait un investissement important. L’investissement n’est pas encore arrivé à maturité. Il nous reste à faire quelques réglages de sorte que DAIPN Lukalenge importerait très peu, je dis bien très peu, pour pouvoir assurer une production optimale d’une manière pérenne, pour offrir à la population de Mbujimayi ou du moins du Kasaï oriental, les œufs à un prix abordable et le poulet de chair pourquoi pas à l’équivalent en francs congolais de 4 dollars par poulet de chair et c’est possible. On peut même aller en deçà », a-t-il dit à coulisses.net

La seule condition pour atteindre cet objectif et satisfaire les Kasaïens avec ce projet Présidentiel, Marcelin Bilomba souligne qu’il faut à tout prix sédentariser la production de l’aliment et des poussins. Il promet d’ailleurs d’y travailler pour une solution pérenne.

« Si nous arrivons à produire plus, et vous savez que quand on produit plus, le prix baisse. Il est possible. Nous allons faire, je dirais quelques réglages pour arriver à maturité de l’investissement…On ne pourra plus, dépendre des provinces voisines. D’ici, on peut consommer les produits frais, bio, à des prix accessibles« , a renchéri Marcelin Bilomba.

Et d’ajouter :

« Si DAIPN Lukalenge n’est pas encore présent dans les esprits des gens, sur le marché, c’est parce que, on n’a pas encore fourni le dernier effort pour compléter ce qui a été fait initialement à hauteur de 5 millions de dollars américains ».

Notons que la ferme Présidentielle DAIPN Lukalenge connait des difficultés énormes qui ne permettent pas d’injecter sur le marché les poulets et les oeufs à la portée de toutes les bourses. L’aliment et les poussins sont importés. Ces intrants mettent beaucoup de temps pour arriver à Mbujimayi. Les efforts sont envisagés pour que l’aliment soit produit localement. Pour y arriver, une vaste campagne de déguerpissement est en vue pour libérer les espaces spoliés, enfin de permettre l’agriculture des maïs et de soja, éléments principaux qui entrent dans la prise en charge des poulets.

Marc Valentin Kalcind

Rédaction

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