Affaires étrangères : Christophe Lutundula rassure les congolais vivant au Soudan des efforts du gouvernement à les rapatrier au pays

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La situation sécuritaire en République du Soudan a poussé les congolais qui y vivent à exprimer leur désir de retourner chez eux au pays. Le Vice-premier ministre ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula rassure que le gouvernement congolais qui suit avec intérêt l’évolution de la situation sécuritaire dans ce pays, fournit des efforts diplomatiques d’une part pour la paix et d’autre part pour assurer leur rapatriement.

Dans un communiqué de presse daté du 25 avril et parvenu à la rédaction centrale de coulisses.net, Lutundula Apala précise que le Ministère des Affaires Étrangères et Francophonie poursuit des contacts avec les agences humanitaires, et examine les voies et moyens pour assurer la sécurité de nos compatriotes au Soudan, tout en envisageant la possibilité de leur évacuation dès que les conditions sécuritaires le permettront. Parmi ces congolais estimés à plus de soixante (60) on compte une dizaine d’étudiants.

« En ce qui concerne la situation des congolais se trouvant sur le territoire soudanais, les informations en provenance de notre Ambassade à Khartoum renseignent qu’à ce jour, cinquante- compatriotes ont exprimé leur souhait d’être rapatriés et treize autres étudiants en formation à Khartoum, ont sollicité une évacuation du Soudan », renseigne notre source.

Selon nos confrères de BBC, la vie dans la capitale du Soudan, Khartoum, et dans de nombreuses autres régions du pays, s’est soudainement dégradée. Deux généraux sont au cœur de cette situation : Abdel Fattah al-Burhan, chef des forces armées soudanaises (SAF), et Mohamed Hamdan Dagalo, plus connu sous le nom de Hemedti, chef des forces paramilitaires de soutien rapide (RSF). Les deux hommes ont travaillé ensemble et ont mené un coup d’État ensemble. Aujourd’hui, leur lutte pour la suprématie est en train de déchirer le Soudan. La population vit avec la peur au ventre tous les jours, à cause d’explosions, des balles et des roquettes.

Marc Valentin Kalcind