Messe papale : Eddy Mundela rassuré du retour de la paix dans la région après l’appel du pape François
À l’issue de la célèbre messe que le pape François a dite à la base aérienne de Ndolo à Kinshasa ce mercredi 1 février, le premier vice-président du Sénat congolais Eddy Mundela Kanku a salué le contenu de cette adresse qui rappelle l’importance de la paix dans la région. Pour l’élu de Kabeya Kamuanga, grâce à ce message, les voisins de la RDC dont le Rwanda vont privilégier la paix et cesser d’attaquer les congolais comme ils le fait depuis des années, faisant au passage plusieurs morts.
« J’espère que le message que le pape a apporté touchera les coeurs des uns et des autres, d’arrêter de se battre et de promouvoir la paix. Nous avons besoin de la paix pour le Congo, besoin de la paix pour les voisins. Que nos voisins sachent que nous sommes frères et sœurs. Nous sommes obligés de cohabiter ensemble mais dans la paix, dans le respect mutuel. Nous voulons une période de paix où le Congo pourra se développer», a confié Eddy Mundela Kanku.
Ce parlementaire fait partie de grandes personnalités politiques de la RDC qui ont pris part à cette messe papale, aux côtés du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il ressort cependant de la réaction du premier vice-président du sénat que non seulement les pays voisins auteurs ou coauteurs des exactions commises dans l’Est du pays sont concernés mais aussi les politiques, toutes tendances confondues qui ont participé à ce rendez-vous religieux.
Dans son homélie ayant pour thème « tous réconciliés en Jésus Christ », le pape François a invité tout le monde à la paix.
« C’est un choix. C’est croire que les différences ethniques et régionales, sociales et religieuses viennent après et ne sont pas des obstacles. Croire que les autres sont des frères et des sœurs membres de la même communauté humaine, c’est croire aussi que nous chrétiens sommes appelés à collaborer avec tous, à briser le cercle de la violence, à démanteler les complots de la haine. Le danger pour nous est de suivre l’esprit du monde plutôt que celui du Christ. Le seigneur nous suggère par l’intermédiaire du prophète Isaïe en disant: je suis avec qui est broyé et humilié dans son esprit pour animer les cœurs de ceux qu’on a broyé», a déclaré le souverain pontife.
Marc Valentin Kalcind