RDC: Quid la participation de la femme en politique ?

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La question est souvent mise en avant des revendications féminines.
Ce dimanche 8 mars, les femmes congolaises célébreront leur journée sous le thème : « Congolaises et Congolais, levons-nous pour défendre les droits des femmes ». Un appel à responsabilité collective qui est lancé à toutes les femmes.

Comme pour quelques années déjà, la célébration de cette année est dénuée de sa dimension festive. Les femmes congolaises sont invitées à réfléchir à la défense de leurs droits. La journée prendra une tournure méditative. A ce jour, la participation de la femme en politique constitue l’un des droits revendiqués par les structures féminines.

Historiquement, la participation des femmes congolaises dans la vie politique est liée à l’indépendance (1960). Sous la colonisation, les femmes ne bénéficiaient pas du droit de vote, celui-ci leur a été octroyé en 1964.

La décennie 1990 a vu la naissance d’un mouvement associatif militant pour les droits des femmes. Mais, en réalité, ce n’est que pendant les années 2000 avec notamment l’adoption de la constitution de la troisième République, qu’on a pu constater l’émergence de réelles politiques publiques en faveur des femmes, comme la création du Ministère du Genre, de la Famille et de l’Enfant en 2003.

Pour l’année 2020, la ministre du genre, famille et enfant Béatrice Lomeya Atilite demandait, en février, aux femmes de ne pas se focaliser sur le port des pagnes mais plutôt sur le sens du thème choisi D’après elle, ça fait des décennies à cause de certaines pesanteurs comme la tradition, les droits des femmes ne sont pas respectés au même titre que ceux des hommes. Elle est persuadée que tant que ces droits ne sont pas respectés, la femme restera toujours derrière.

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