RDC : « J’ai critiqué et non rejeté le comportement de la Force est-africaine vis-à-vis des accords et traités de paix », dixit Félix Tshisekedi

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A l’occasion de la conférence de presse conjointe avec son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa, le président Félix Tshisekedi est revenu sur la question relative au mandat de la Force régionale de l’EAC. Après une série des critiques qu’il a formulées contre cette force, le Chef de l’Etat Congolais a indiqué qu’il ne faisait reprocher des actes posés par les différents contingents dans les zones occupées par le M23 qu’ils étaient censés récupérer.

Félix Tshisekedi affirme qu’il n’a jamais rejeté cette force, mais qu’il critiquait le comportement de la force est-africaine vis-à-vis des accords et traités de paix, qui reprennent des dates et modalités précises.

« Malheureusement, le contingent est-africain n’a pas respecté cela. Nous avions remarqué que dans les localités où les contingents ougandais et kényan étaient installés, il y avait une certaine connivence avec les éléments du M23, leur permettant même de prélever des taxes », a-t-il dit.

Un nouveau mandat de la Force régionale a été adopté. Alors que les autorités congolaises souhaitaient mettre fin à ce mandat en juin dernier, il a été prolongé jusqu’en septembre prochain. Après quoi, les différentes parties seront appelées à évaluer les avancées et voir si la mission peut continuer ou s’arrêter.

Au sujet de la SADC, Félix Tshisekedi a précisé que la RDC n’a jamais demandé une quelconque aide de la Communauté de développement de l’Afrique australe notamment pour le déploiement de son armée dans l’Est de la RDC.

« Au sein de la SADC, lorsqu’un membre est attaqué, les autres ont un devoir de solidarité. C’est ce que la SADC a exprimé, en m’invitant à cette rencontre de la Troïka, son mécanisme de paix pour que j’explique la situation de la RDC mon pays Et c’est suite à cela que par devoir de solidarité faisant, la SADC a exprimé son désir de venir aussi en RDC, parce qu’obligée par notre charte. Depuis lors, il est maintenant question de mettre cela en œuvre», a-t-il laissé entendre.

Ronsard Luabeya