RDC: Faux, le Dircaba du VPM des affaires étrangères n’a pas agressé le vice-ministre
Le Vice-ministre aux Affaires étrangères, Samy Adubango n’a jamais été agressé par le Directeur de cabinet Adjoint dudit ministère, Monsieur Bernard Mpetshi. C’est du moins ce que l’opinion peut retenir de toute la brouille, la confusion, la manipulation de l’opinion et la désinformation entretenues par certains médias en ligne moyennant quelques pièces sonnantes et trébuchantes, avec pour but ultime de saper l’honneur du Vice-premier ministre ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula.
C’est depuis lundi soir que ces médias faisant la presse alimentaire ont entamé leur campagne de mauvais goût, faisant état des coups de poing, d’agression physique et des menaces de mort dont le Vice-ministre serait victime de la part du Directeur de cabinet adjoint du Vice-premier ministre, Ministre des Affaires étrangères. Comme la vérité triomphe toujours, la version issue d’un recoupement des faits démontre tout le contraire.
Chronologie des évènements
Alors que les médias cités parlent du début des évènements le samedi, nos sources révèlent plutôt que c’est le vendredi dernier avant-midi que le Vice-ministre
Samy Adubango a invité à son cabinet, le Directeur de cabinet Ileka Atoki et le Directeur de cabinet adjoint, Bernard Mpetshi, pour un entretien relatif à la liste (élaborée sur demande expresse du VPM Christophe Lutundula) des membres du cabinet qui travaillent effectivement et qui doivent être payés par le ministère du Budget, l’objectif étant de compléter les cases restées vides par les personnes qui travaillent avec le Vice-ministre.
Mécontent du nombre des cases lui réservées, le Vice-ministre s’est mis en colère et s’est ouvertement attaqué au Dircaba Mpetshi Bernard sur un ton irrespectueux et indigne, l’accusant de donneur de mauvais conseils au VPM. Dans son courroux, le Vice-ministre a instruit à son Garde du corps d’expulser le Directeur de cabinet et le Dircaba de son bureau.
Les deux hauts cadres du cabinet sont sortis bonnement du bureau du Vice-ministre et sont allés rendre compte au VPM. Ce dernier n’en a pas accordé un intérêt particulier tellement l’affaire était si frivole et réglée par le texte portant organisation et fonctionnement des cabinets ministériels. Silence accusateur Après cette séquence du vendredi avant midi, le calme est revenu et chacun vaquait librement à ses occupations. Le travail au cabinet se poursuivait sans ambages sous la houlette du Directeur de cabinet et en présence du VPM.
Le samedi, l’ambiance était parfaite au cabinet. Aucun bruit, aucun soupçon sur le prétendu incident. Le VPM, Christophe Lutundula, le Vice-ministre, Samy Adubango, le Directeur du cabinet et ses adjoints ainsi que tous les autres membres du cabinet étaient présents.
Le Chef de la diplomatie congolaise n’a pu effectuer son voyage vers le Malawi que le dimanche à 12h alors qu’il était prévu le samedi. Pendant tout ce temps, le silence de Samy Adubango est notoire. L’agressé digérait-il encore l’agression dont il a été victime ? Question : Pourquoi un tel silence de la part de celui qui aurait été agressé depuis vendredi ? Le Vice-ministre était-il dans l’incapacité intellectuelle ou mentale de pouvoir rendre compte du mauvais comportement du Dircaba au VPM Christophe Lutundula ?
Le VPM part, le vice-ministre entre enfin en dance
Le lundi, au moment où il fallait s’attendre le moins, le Vice-ministre adresse une correspondance au Directeur de cabinet, témoin oculaire de la séance de vendredi, lui adjoignant de prendre des « mesures conservatoires à l’encontre de monsieur Mpetshi Woto Bernard, Directeur de cabinet adjoint en charge de la coopération et des questions financières ». Dans cette lettre, le Vice-ministre aux Affaires étrangères accuse le Dircaba d’avoir « affiché un comportement d’extrême indélicatesse et de rébellion à son autorité le samedi 14 août 2021 dans son bureau et aux alentours ». De ce fait, poursuit-il, « …vous êtes instruit à prendre à son encontre des mesures conservatoires tendant à lui interdire tout accès au ministère jusqu’à nouvel ordre ».
Pourquoi le Vice-ministre a-t-il attendu le lundi pour sanctionner le Dircaba pour le fait qu’il dit s’être déroulé le samedi au moment où le VPM était encore présent au cabinet ? Attendait-il que le VPM se déplace vers Malawi, et que l’intérim se déclenche, pour tenter de sanctionner le Dircaba Mpetshi ?
Acharnement contre le Dircaba
Il serait impérieux de confirmer que le comportement du Vice-ministre vis-à-vis du Dircaba Mpetshi Bernard relève tout simplement de l’acharnement contre un brillant collaborateur du VPM qu’il veut écarter du cabinet. Car, avant même que le Directeur de cabinet ne donne suite à sa lettre N°130AE/-0066-/2021 sus évoquée, le Vice-ministre Adubango est entré en action.
Il a instruit aux éléments de la police détachés aux Affaires étrangères de ne pas laisser entrer le Dircaba Mpetshi au bâtiment abritant le Ministère des Affaires étrangères, faute de quoi il passerait en action. Une procédure disciplinaire qui n’existe que dans sa tête. Voilà ce qui a obligé le Dircaba, venu lundi à son travail, de rebrousser chemin. Dans l’espèce, la procédure voudrait que le Dircaba soit entendu sur PV, qu’il soit signifié de la faute commise et de la sanction qu’il encourt. Et suivant le décret n°20/014 du 2 avril 2020 portant organisation et fonctionnement des cabinets ministériels, en son article 26, stipule « le Vice-premier ministre, le Ministre d’Etat, le Ministre ou Ministre délégué, détiennent la plénitude du pouvoir disciplinaire sur les membres de son cabinet ». Le Vice-ministre est donc allé à côté de la plaque.
Raison obscure de salir le VPM Christophe Lutundula
Soucieux de manipuler l’opinion publique par tous les moyens possibles, les ennemis de la paix se sont servis des médias en lignes à qui ils ont glissé quelques sous pour salir l’honneur patron de la diplomatie congolaise. Sans aucune vérification des faits, ces médias ont affirmé que le Dircaba de Christophe Lutundula a agressé et proféreé des menaces contre le Vice-ministre aux Affaires étrangères. Certains sont allés jusqu’à affirmer que la vie de Samy Adubango serait en danger. De quoi rire ! Récidivisme ! Le Vice-ministre Samy Adubango est-il à sa première gaffe vis-à-vis de son titulaire ? Non, répondent ceux qui l’ont côtoyé lors de son passage au ministère de Transport et Voies de communication. Là, avec José Makila, ils n’ont jamais été en odeur de sainteté. Samy Adubango se permettait de contester toutes les décisions de son titulaire surtout en ce qui concerne le nombre pléthorique des agents qu’il tente d’amener au cabinet.
Selon un directeur de l’administration des Affaires étrangères, le Directeur de cabinet adjoint est victime de l’intolérance du Vice-ministre. Ce dernier considère, pour rien au monde, que c’est le Dircaba Mpetshi Bernard qui est à l’origine des remarques sur le plan professionnel que le VPM a eu à lui faire ainsi que le refus de celui-ci d’accéder à ses prétentions de désigner, pour son compte, un Directeur de cabinet adjoint et six conseillers de son obédience. Tout compte fait, la correspondance du Vice-ministre Samy Adubango s’inscrit dans l’antipode des informations fournies par ses propres collaborateurs à la presse en ligne. Il avoue n’avoir jamais été agressé, tabassé ou menacé de mort.
Rédaction