RDC : Ce qu’implique l’ordre de Tshisekedi de traquer et d’arrêter Gédéon Kyungu

RDC : Ce qu’implique l’ordre de Tshisekedi de traquer et d’arrêter Gédéon Kyungu
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Le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a ordonné ce lundi 30 mars la traque et l’arrestation immédiate de Gédéon Kyungu, chef de la milice Bakata Katanga, en fuite depuis son insurrection avec ses miliciens, dimanche, à Lubumbashi, chef lieu de la province du Haut-Katanga, causant mort d’hommes. Le Chef de l’État a aussi ordonné l’institution immédiate d’une mission de haut niveau afin d’établir les responsabilités de tout un chacun dans cette affaire.

Cet ordre, n’implique rien d’autres que l’élargissement du pouvoir du président Tshisekedi en cette période où la République Démocratique du Congo est en État d’urgence.

Cette décision prise au cours de la réunion de haute sécurité présidée à la Cité de l’Union africaine, a connu la participation du Chef d’état major général des FARDC, le ministre de la Défense, le conseiller spécial, le vice- Premier ministre en charge de l’intérieur, l’administrateur général de l’ANR, le DG de la DGM et le chef de la maison militaire, bref, tous les acteurs clés de la sécurité du pays.

Selon le ministre de la Défense nationale, Aimé Ngoy Mukena, le chef de l’État est n’a pas un seul instant approuvé l’insécurité créée par Gédéon Kyungu et sa bande le lundi à Lubumbashi. Une situation qui a coûté la vie aux paisibles populations innoncantes.

« Nous avons besoin de l’adhésion de tout le monde pour dénoncer la cachette de ce récidiviste », a-t-il déclaré.

Le ministre de la Défense a indiqué que le président Tshisekedi aimerait également qu’une telle situation ne se répète dans les jours à venir, car Kyungu Gédéon ne peut pas fuir deux fois et continuer à défier l’État continuellement.

Au cours de cette importante réunion, le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, selon le ministre de la Défense nationale, déploré le désordre créé ce lundi à Kinshasa par les adeptes de Ne Mwanda Semi, chef de la secte mystico- religieuse Bundu Dia Mayala. Le président de la République n’a pas digéré que ces deux événements se déroulent en un moment où le pays est en train de faire face à une guerre asymétrique qu’est « COVID19, qui décime nos populations ».

Coulisses.net

Rédaction

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